Par un post Facebook de ce jour, le journaliste Ali Moindjié, (je cite) « condamne fermement les propos de Kays Soilihi concernant cette supposée agression et adresse sa sympathie à l’officier concerné ».

Avec beaucoup d’indignation comme beaucoup d’autres camarades de lutte pour le Dawula ya haki (instauration de l’Etat de droit aux Comores), j’ai commenté la publication en disant que ce genre de post contribue à entretenir l’injustice qui règne dans notre pays.
Monsieur Ali Moindjié saute l’occasion pour m’accuser « avoir été sur le navire de Mohamed Bacar ». Que me reproche-t-il exactement?
Revenons aux révélations de Kays Soilihi.
- en tant que journaliste, quelles investigations Monsieur Ali Moindjié ou tout autre journaliste ont mené pour contredire l’information donnée par Kays ?
- en sa qualité de membre du CNPA, quelle aurait été la contribution de Monsieur Ali Moindjié ou que fait il précisément pour exiger le retour de la liberté d’expression dans notre pays?
Oui effectivement, j’ai travaillé en qualité de Secrétaire Général à la Présidence de l’île autonome d’Anjouan de octobre 2004 à avril 2007. Est-ce une insulte d’avoir travaillé dans l’administration de son île?
Par ailleurs, Monsieur Ali Moindjié omet de mentionner que lorsque j’occupais des responsabilités au sein de l’administration centrale notamment à l’ANPI, il travaillait en tant que Directeur de publication du journal Albalad du fameux Bashar Kiwan. Pendant cette période, le journal ALbalad ne s’intéressait pas aux activités de la toute nouvelle institution nationale Anpi car moi, en ma qualité de Directeur de l’Anpi je ne cessais de dénoncer les pratiques douteuses de son patron, homme d’affaires.
Je suis allé plus loin en prenant le risque de porter plainte contre certaines autorités de l’Etat ou autres personnes qui ont abusé des hommes d’affaires étrangers en l’occurrence Maitre Harmia (alors épouse d’un des Vice Président du régime) et un Conseiller à la Présidence de la République. Ces deux affaires ont été traités par la justice et les hommes d’affaires ont eu gain de cause.
Seul la Gazette des Comores venait couvrir mes conférences de presse et relater ces affaires louches.
Donc, pour rafraichir la mémoire, mon combat contre les maux qui rongent notre pays dont la corruption et l’injustice ne date pas d’aujourd’hui.Ne faisons pas diversion, allons à l’essentiel par rapport à ce qui est avancé par Monsieur Kays.
Que dit HaYba FM dans sa rubrique Politique ?
« Nous avons appris et eu confirmation que M. Loukman a été assez sérieusement blessé à la tête et aux jambes….. Nous n’avons aucun indice nous permettant de confirmer l’agression. Ni la démentir formellement ….Par contre, concernant le Capitaine Abdourazak, nous pouvons affirmer qu’il a reçu des coups pour histoire de cul ».
Il reste avéré que les deux officiers, enfants des deux Colonel Abdourazak et Azali sont des copains. Et comme par hasard, ils ont eu des problèmes physiques au même moment. Mais, on voudrait nous faire croire qu’il n’y aurait aucun lien ?
Enfin, que ce soit pour une affaire de cul ou autre, pour l’heure ni Kays, ni aucun autre commentateur n’a avancé un mobile de l’agression. Ce n’est qu’une annonce qui confirme que, désormais, le pays a atteint un stade où nul n’est à l’abri (TOURMENTE).
Pour motif politique, économique ou personnel, après tout, si HaYba fm, Ali Moindjie ou tout autre journaliste soucieux de préserver la paix civile dans le pays avait fait la moindre investigation sur la mort de Dr Djaza, qu’est-ce que ça aurait donné comme résultat ? Pourtant, là aussi, il a été question de la présence de Loukman qui aurait trouvé une fille sur le lieu du décès aux causes jamais élucidées, puisque sans qu’aucune enquête ne soit diligentée. Ni par l’État, ni par la presse ! Alors qu’il s’agit bien de la personne qui a décidé du devenir du pays par son calcul des voix du peuple !N’est-ce pas, pour le moins, étonnant ? Alors pourquoi le journaliste Ali Moindjie voudrait aujourd’hui accuser Kays de faire l’apologie d’une violence qui monte en flèche, alors que l’on sait où est la source, avec Loukman et son géniteur comme acteurs de premiers plans ?
Arrêtez vos intimidations Monsieur Ali Moindjié. D’autres l’ont fait avant vous, pendant ces cinq dernières années et ils n’ont pas pu me fermer la bouche. Je vous mets tous au défi. Si vous avez des dossiers me concernant, merci de les rendre publics. Nous poursuivons ce noble combat jusqu’à l’instauration d’un Etat de droit aux Comores.
Que le combat continue !
Toihir DAOUD MDAMA
J'ai visionné une vidéo donnant des détails sur une supposée agression d'1 officier. j'ignore si l'incident a eu lieu mais rien ne justifie l'apologie d'un tel acte de violence. La lutte pour la justice aux #Comores ne se confond pas avec l'appel au règlement de compte.
— Ali Moindjié (@amoindjie) November 24, 2021
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.