Depuis son énième putsch par goût immodéré du pouvoir, Le Colonel Assoumani Azali vit et survit avec la succession des personnalités de l’Histoire de l’Etat Comorien qui ont rendu l’âme, dont certains dans des conditions indignes de la République, y compris parmi ses partisans et amis, notamment le Colonel Mohamed Anrifi, l’ex-PM Ibrahim Halidi, le Mufti S.Toihir, le Président de la CENI Dr Djaza, l’ex Ministre Mouzaoir Abdallah , l’ex-ministre Abdou MMADI et aujourd’hui l’ex-President de l’Assemblee Nationale et Président des fameuses et fumeuses Assises nationales.
Sans oublier l’ex Directeur de cabinet à la Présidence Dr Mouhtar A,Sharif, l’ex-PM Ali Mroudjae, l’ex-Parlementaire et Ministre Abdoulmadjid Youssouf et autres. Devrait-on ajouter les assassinats dont les plus symboliques sont ceux du Cdt Faissoil et du Major Nasser survenus dans le camp de l’état-major de l’AND et toujours sans qu’aucune enquête soit diligentée.
Signe des temps ?
Récemment, l’imam autoproclamé et porteur des ténues du Anda na Mila au mépris des règles coutumières s’est déplacé dans les domiciles, essayant d’obtenir l’appui de vénérables notables politiques, notamment le Prince S.Ali Kemal, l’ex Gouverneur S.H.S.Hachim, le Colonel Abdourazak, l’ex-PM Ahmed Abdou, l’ex Président de l’Assemblee Nationale Dhoiffir Bounou et même des dignitaires religieux….
Dans le meilleur des cas, certains ont accepté de l’écouter pour lui rappeler que jusqu’ici, c’est lui qui refusait de les écouter, avec son habituelle arrogance. Les autres ont fait savoir que sa visite n’est ni souhaitable ni souhaitée. Aux dernières nouvelles, ses émissaires sont entrain de négocier pour qu’au moins les mutsamudiennes acceptent de lui tresser un collier de fleurs lors de son prochain meeting public, avec et malgré le coronavirus !
Signe des temps ?
Après avoir promis un investissement de 30 millions d’euros pour sa reprise de la BDC, le Groupe Duval (principal artisan des fausses annonces à la conférence contestable et contestée des partenaires tenue à Paris) se retrouve mis sous tutelle par la BCC, annonçant son incapacité à honorer ne serait-ce que 7 millions d’euros en une seule fois !
Parallèlement, le Koweïtien et actionnaire majoritaire à la BFC répond aux abonnés absents laissant cette banque poursuivre sa descente aux enfers, tandis qu’on s’attend à une mise aux enchères de la banque postale (SNPSF), après que la BIC (filiale de la BNP) soit vendue à une banque ivoirienne..
Signe des temps ?
En pleine pandémie du covid19 que l’on a d’abord cherché à opposer un absurde déni de sa présence au pays, on apprend que c’est au sein même de la principale vache à lait de l’Etat qu’est la S.C.Hydrocarbures que le taux de contamination des personnels est la plus élevée…
Signe des temps ?
Le Gouverneur « pompeusement » nommé à Anjouan a organisé ce 21 juin à Dar-Najat une cérémonie durant laquelle il a dressé un implacable réquisitoire contre son propre camp, comparant la situation actuelle du régime aux heures qui ont précédé la chute successive des Président Djohar, Taki et Tasjidine, avant les échéances légalement prévues
Signe des temps ?
Égal à lui-même, celui que des conseillers à Beitsalam ont surnommé « tête de zébu », en l’occurrence leur propre chef en charge de la Défense Nationale et SG de la CRC a plutôt foncé comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, déclarant que « les partisans d’Anjouan 2021 n’ont qu’à signer, chacun, son testament ».
Mais, charité bien ordonnée commençant par soi-même, il a pris la précaution de faire partir son vieil oncle et d’autres membres de sa famille à Marseille où, ils pourraient toujours prétendre à un « asile politique » pour avoir fui une dictature avec menaces publiques de mort…
Ces signes ne seraient-ils pas de véritables signaux pour la fin de la nébuleuse emergentiste ?
La sagesse populaire veut que « lorsqu’on est à nu, on s’assoit » !
S’estimant faire partie des laissés-pour compte du slogan de campagne » un jeune, un emploi » et ne sachant que les promesses azalistes sont faites pour ceux qui voudraient les entendre, des jeunes de Mitsoudje s’en prennent aux tenants du pouvoir sans partage, en brûlant des véhicules de l’Etat, malgré une première série d’arrestations après des inscriptions murales au village d’origine du Colonel-Imam !
La Rédaction
Salam Politis
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