Halidi Abdermane Ibrahim Farid 2021
Je ne cesserai de le crier et de l’acclamer que le problème du comorien est l’hypocrisie. C’est trop fort pour eux qu’ils ne peuvent le cacher. On n’a rien contre le prédicateur Bajrafil. Que ce soit clair. Cela nous a choqué qu’il accepte une nomination d’un président illégitime. Vous nous vantez de ses compétences, pourtant, à ma connaissance, son domaine est la religion si je ne m’abuse.

Comment voulez-vous que les Comores se développent avec un comportement pareil ? Tantôt opposants d’un régime criminel et illégitime, tantôt on approuve les nominations du putschiste. Ils se disent de l’opposition mais jubilent dès qu’un de leurs proches est appelé à rejoindre le gouvernement. Tout d’un coup ils oublient tous les maux qu’Azali fait subir au pays.
Il est clair que l’hypocrisie bat son plein dans notre pays. En plus ce sont des soi-disant cadres qui applaudissent les méfaits du putschiste. C’est sans concession aucune que je m’oppose à ce régime criminel. Je suis un fervent opposant d’Azali et tous ceux qui s’allient à lui sont mes adversaires pour des Comores prospères.
Les Comores n’ont eu de cesse d’être la risée de l’océan indien. C’est le lot de tout un pays qui mise sur la médiocrité, l’incompétence et la corruption depuis toujours. On peut être bourré de connaissance et ne pas être présidentiable, ministrable… On peut être un intellectuel de renommée international mais on peut ne pas être présidentiable car c’est une histoire de posture et de stature présidentielle. Cela me fait penser à certains présidents, ministres,directeurs…
Dans cet esprit que nous devons faire face aux ennemis de notre nation, de notre vivre ensemble, de notre fraternité et enfin de notre humanité. Le 26 mai 2021 restera dans les annales de notre histoire. Car nous aurons dit non au diktat, à la volonté d’une minorité imbue de leurs personnes.
Est-ce que nos cadres savent que les Comores font partie des pays les plus pauvres de la planète ? Je vis à Mayotte pour l’heure. Je peux vous rassurer que nos compatriotes vivent une vie de misère pitoyable. Mais j’ai compris que tant que les nominations leur arrangent, le bas peuple peut continuer à crever. Chapeau cher diplômé !
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