En cette période de pandémie planétaire de COVID19, un médecin est vu comme le messie ou l’ange Gabriel recevant les ordres directs du bon Dieu. Les médecins sont chuchotés avec plus de respects qu’au paravent. Hélas aux Comores on les tue et le jeune médecin Modoha Maoulida est l’exemple parfait d’une Nation en quasi faillite.

« Un médecin de l’hôpital de Santé militaire de Moroni a fini aux urgences d’El-maarouf après avoir reçu, contre sa volonté, deux injections du vaccin chinois Sinopharm le même jour», titrait la Gazette des Comores.
Su la page « Comores exile », on pointe la responsabilité du colonel Nofali un tristement célèbre du régime Azali Assoumani qui dirige la Santé militaire. Ce militaire Nofal est connu comme trop corrompus et narcissique.

Depuis son intégration dans « la santé militaire », il est devenu tristement célèbre par sa jalousie et surtout sa haine contre tout nouveau médecin affecté à son service. Se mettre à quatre bandits pour maitriser un jeune médecin pour lui vacciner de force est tout sauf erreur : c’est un assassinat bien programmé.
De ce point de vue, non seulement il mérite respect et courtoisie vis-à-vis des hommes et des femmes de la santé, il ne mérite pas d’être traiter comme un criminel, un truand, un trafiquant de drogue qu’il faut à tout prix menotter, ligoter en le mettant hors d’état de nuire.
Mercredi dernier, le jeune médecin a reçu le même jour les deux injections du vaccin Sinopharm contre le coronavirus. Par tout dans le monde l’intervalle est préconisé de trois à quatre semaines minimum, entre la première et la deuxième dose. Selon Andjouza Abouheir de La Gazette des Comores, le cauchemar qu’a vécu le jeune médecin Mondoha Maoulida est loin d’être le fâcheux résultat d’une décision irréfléchie de sa part. Il a été contraint
Le médecin s’est battu pour raisonner ceux qu’il pense comme ses collègues, qu’il est déjà vacciné à Elmarouf, la sentence prévue fut exécutée pour le punir. Selon des témoins oculaires, il a été retenu « par au moins quatre personnes » pour recevoir une autre dose que la Santé militaire considère comme la toute première, car ne reconnaissant pas l’injection de l’hôpital El-maarouf.
Mondoha Maoulida est aujourd’hui entre la vie et la mort et c’est le sort reservé helas à nos jeunes diplômés qui s’aventurent par patriotisme retourné servir les Comores.
Salam Politis
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