Quand le CRC rêve le modèle chinois, le PCC finance leur congres

Le bureau national du parti de la Convention pour le Renouveau des Comores a l’honneur d’informer à l’ensemble des militants qu’en vertu du renforcement de l’amitié traditionnelle avec la République populaire de Chine, la partie chinoise a décidé d’octroyer un don d’un montant de quatre cent quarante-cinq mille yuans (445,000RMB), soit  Vingt-huit millions sept cent cinquante-cinq mille cent quarante-trois francs comoriens (  28,755,143 KMF) au parti CRC.

La partie comorienne  remercie très sincèrement la partie Chinoise pour son soutien financier en faveur de notre parti et apprécie hautement le niveau de qualité supérieure de ses relations amicales avec la partie chinoise et note avec satisfaction l’excellent travail accompli par la mission diplomatique chinoise ainsi que la bonne collaboration qui prévaut depuis toujours entre les deux pays frères.

Le parti CRC saisit cette occasion pour renouveler ses remerciements à l’Ambassade de la République populaire de Chine auprès de l’Union des Comores, et réitère les assurances de sa haute considération.

Voila les remerciements du CRC de la chine qui finance leur Congrès.

En soi, ce n’est pas une mauvaise chose. Les barons de la CRC vont se partager le magot et distribuer des miettes aux partisans pour leur semblant de congrès. On a le droit de se poser des questions.

Pourquoi le parti communiste chinois finance le CRC ?

Qu’est ce que cela signifie lorsque le parti unique d’une grande puissance (le PCC) finance le congrès du parti gouvernemental d’un petit pays où l’opposition n’a pas le droit de rassembler ses militants et autres supporters, même dans un lieu privé ?

La réponse est simple. En chine le PCC est le parti unique de la Chine. Aux Comores c’est le CRC qui est seule maitre à bord. Sur ce point la Chine et les Comores ont le même modèle politique.

Ce qui est inquiétant c’est le changement radical de la politique extérieur de la Chine. Auparavant la Chine ne rentre pas dans les affaires intérieures d’un pays. Aujourd’hui on constate le revirement de la situation. La Chine qui finance le parti d’Assoumani Azali démontre qu’elle mise sur lui. Le message est bien reçu. Les amis des Comores, la Chine quitte honteusement cette liste très réduite en s’alignant à un dictateur qui nous tue, pille l’Etat et l’en dette. Nous ne l’oublierons pas

Salam Politis