Mahamadou Issoufou laissera le Niger à un autre. C’est la constitution nigérienne qui l’exige et non sa volonté. Si c’est sa volonté on l’aura su car il avait ce choix il y a 5 ans. Aujourd’hui c’est la constitution du pays qui le pousse à la sortie.

C’est vrai en Afrique la tendance s’est radicalisée dans la dictature notamment en Afrique francophone. La CEDEAO en sait beaucoup et la pandémie appelé « troisième mandat » suivie par le variant « un coup-KO » fait des ravages dans le continent et aucun pays n’est épargné. On espère que Niamey trouvera le vaccin en ce début de 2021. Après 10 ans de gouvernance au résultat très négatif de l’indice du développement humain, le peuple nigérien va devoir choisir entre la continuité de Mohamed Bazoum ou le vieux Mahamane Ousmane.
Certes le pays va connaitre sa première transition démocratique. Ce pays qui concurrence les Comores en matière de coup d’Etat, verra une passation chose rare en Afrique. Ibrahim barré Mainassara n’a pas eu cette chance comme Mamadou Tandja et Mahamane Ousmane le challenger en sait quelque chose. Ce dernier est un ancien président victime du coup d’Etat de IBM. Pire les causes de ce putsch il y avait un certain Hmma Mahamoudou premier ministre de l’époque.
La politique fait son boulot, Hamma soutient Ousmane dès le premier tour ce qui est impensable autrefois. C’est pour vous dire que la compétition au Niger est bien équilibrée et les 2 concurrents ne sont pas des inconnus et ils ne sont pas non plus des antisystèmes au contraire. L’homme du pouvoir plusieurs fois député et ministre soutenu par le président sortant contre un vétéran de la politique nigérienne, ancien président de la République soutenu par un tout sauf inconnu en la personne de Hamma Mahamadou ancien premier ministre très charismatique aux allures un peu autoritaire.
Au premier tour l’ancien ministre de l’intérieur Mohamed Bazoum est crédité 39,30% contre 16,98% pour l’ancien président Ousmane. L’écart de 20 points apparait irrattrapable même si Ousmane rejette ce résultat. Il est possible qu’il ait raison et on le saura Dimanche 21 février 2021.
Salam Politis suivra ces élections pour vous et on prie Allah que le meilleur gagne. Ça serait une leçon du Niger à destination du continent. Si les militaires nigériennes ont pu imposer le respect de la constitution en se débarrassant d’Ibrahim Barré Mainassara, de Tandja Mahamadou, il reste aux politiques de faire leur part en respectant les règles de l’art. Ce n’est pas impossible de voire entre le Dimanche au Lundi l’un des candidats appeler son conçurent pour lui féliciter signe qu’il a reconnu sa défaite. C’est un rêve africain et venant du Niger qui coche toutes les cases négatives des rapports internationaux comme les Comores, faire la « remontada » de la démocratie.
Se retrouver dans la rue pour contester et se faire tuer c’est du déjà vu. Les Observateurs internationaux ont déjà leur discours en poche et la suite on connait. Prions de voire l’exception cette fois à Niamey.
Salam Politis
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