Chers compatriotes ; Chers camarades de luttes :
Mesdames et messieurs, Assalamou anlaykum.
Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun.
Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun.
Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun.

Dans la nuit de vendredi au samedi, aux environs de 4h00 du matin, un feu a prit dans un bâtiment où habitaient des frères et des sœurs, emportant au passage nos compatriotes. C’est une perte immense, qui a plongé notre communauté dans une douloureuse épreuve. Aucun mot ne peut traduire la tristesse qui nous envahisse à cet instant.
Mais «De Dieu nous venons et de Dieu nous retournerons ». C’est ce qui nous ait recommandé de dire quand un tel drame se produit. Nous nous joignons aux familles et aux proches des défunts pour partager les condoléance les plus attristées. Que la terre leur soit légère, que dieu leur pardonne et qu’il leur ouvre les portes de son paradis.
Mes chers compatriotes ;
En ce week-end, nous avons à célébrer la fête de l’indépendance de notre pays. La période coïncide avec la délibération des résultats du bac et du brevet de nos enfants et nos petits enfants. Au nom de notre collectif et de l’ensemble de nos collectifs de la Diaspora comorienne, j’adresse nos félicitations les plus sincères à ces enfants qui sont très nombreux cette année, à avoir décroché avec succès leurs diplômes respectifs.
Je leur exprime également nos vœux de bonheur, de prospérité, de santé et réussite pour la suite.
Je voudrais également, remercier l’ensemble de ses hommes et femmes qui, depuis maintenant presque quatre ans de combat, bravent les différents intempéries pour dénoncer la dictature aux Comptes.
Grâce à votre engagement, votre détermination et votre résistance la lutte continue et bientôt le monstre va tomber. Des milliers de vies sauvées grâce à vous.
C’est dire que, sans votre mobilisation et votre dénonciation, les choses seraient encore pires ; mais fort heureusement vous êtes là présents pour nourrir cette résistance. Merci à vous tous de tout cœur.
Chers compatriotes,
Cela fait maintenant 47 ans depuis que notre pays a acquis son indépendance. Nous commémorons ce jour de l’indépendance de notre pays pour ne jamais oublier ce que fut la colonisation, la souffrance qu’elle a engendré, les atrocités que le peuple comorien a subi pendant cette période coloniale.
Pendant cette période ignoble le peuple comorien a beaucoup souffert des inégalités, des lois punitives et exclusives qui n’étaient applicables que chez les indigènes. Des expropriations des terres et des biens individuels, des assassinats de masse, des assassinats politiques, des vols, des viols, et j’en passe …
Après les traumatismes et les séquelles de la colonisation, notre pays s’est affranchi du colonisateur grâce aux combats acharnés conduits par ceux qui nous ont précédés. Parmi eux al-marhoum Said Mohamed Cheikh, Al-marhoum Said Ibrahim, Al-marhoum Mohamed Ahmed, et Al-marhoum Ahmed Abdallah ABDERÉMANE, que la paix éternelle soit sur eux.
Ils étaient animés de bonnes intentions, et aspiraient au développement économique et social du pays. Ils avaient comme principale préoccupation l’unité du pays, et la fraternité entre les peuples comoriens.
Ils ont petit à petit redressé le pays et permis le développement progressif de chaque île.
Ali soilihi, lui, a usé de tous ses moyens pour tenter de révolutionner les mentalités, lutter contre l’illettrisme, contre l’analphabétisme, contre la corruption et le banditisme.
Malgré son gouvernement révolutionnaire, Ali Soilihi avait un cap, celui de la rupture avec le colonisateur, celui de la construction des grands chantiers du pays, la construction des écoles, la construction des Moudiriya et autres. En trois ans il a fait tout ce que le colon n’a pas fait en 80 ans.
Quand au président Ahamed Abdallah malgré sa collaboration avec les mercenaires, il s’est sacrifié pour se distinguer en faisant cette déclaration unilatérale de la prise de l’indépendance des Comores. Il a su garder les valeurs fondamentales de notre nation. Il a su préserver les valeurs de paix et d’unité de notre pays, en même temps que son développement qui a connu une constante progression, notamment grâce à la coopération internationale.
Said Mohamed Djohar a initié notre pays à la démocratie, au débat public, et la liberté d’expression.
Le cap fixé par tous les prédécesseurs du colonel Azali Assoumani était orienté vers le développement économique et social du pays.
On a vu des chantiers poussés partout dans nos îles, mais c’est surtout le nationalisme et la fierté d’être comorien qui baigné le comorien dans un amour patriotique qui nourrissait l’espoir.
Aujourd’hui tout à changé : la corruption, l’injustice, le séparatisme d’une part ; la haine, les vols et les viols, des assassinats macabres tous ont occupés le terrain et font de nos jours la normalité Assoumaniènne.
Beaucoup de choses étaient en cours de réalisation. Mais avec une montée quotidienne et effrénée de la criminalité et de la délinquance, même le système judiciaire déjà corrompu est dépassé par les événements.
Azali est définitivement incapable de gérer le pays. Il est définitivement incapable de sortir notre pays du gouffre qu’il a lui-même créé (chômage, crise économique, crise politique, crise identitaire), bref le chaos total.
C’est pourquoi nous devons lutter sans relâche contre ce monstre aux apparences humaines jusqu’à ce qu’il soit hors d’état de nuire.
Vive le peuple comorien, nous vaincrons.
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