➢ Chers compatriotes
➢ Mes chers ami(e)s, engagés et dévoués dans cette juste lutte patriotique contre la dictature et l’injustice au Comore.
➢ ASSalam ghalaikum .
Nous crions pour dénoncer l’illégalité, l’injustice le virement de notre société devenue une base de la piraterie. Nous comptons lutter jusqu’à notre dernier souffle contre le régime dictatorial du colonel putschiste Assoumani Azali qui prend notre pays les Comores, en otage avec ses milices.

Aujourd’hui, il a tenté encore une fois, de nous berner dans sa salle de projections de ses cinémas, avec ses producteurs de conseillers, pour se hisser tranquillement sans bruit sur les scènes internationales comme le président à la recherche du consensus avec la classe politique de son pays.
Non il n’est pas nécessaire d’évoquer le sujet piège du dit Dialogue nationale. Nous avons plusieurs expériences qui nous permettent de tirer les leçons de manière limpides. A l’exemple du dialogue inter comorien qui a abouti à l’accorde cadre de Fomboni.
La moralité tirée est qu’il ne peut y avoir de dialogue qu’avec des gens honnêtes. Si Dialogue devait y avoir, à partir du moment où le mandant présidentiel s’est achevé le 21 mai 2021, Azali devrait remettre sa démission et laisser le pays sous un gouvernement de transissions. Faute de quoi, il ne peut y avoir de dialogue avec un gouvernement illégitime. Ne nous laissons pas trompé chers compatriotes.
Aujourd’hui, pendant que la population comorienne soufre de famine et pour la survie, parlons du train de vie et des préoccupations d’Assoumani.
Pour chaque déplacement à l’international, Assoumani à lui seul, prend 5000€ / jour. Et ce, pendant que ces frais de déplacement étaient à 3000€ jusqu’à Ikililou. Iklilou lui ne voyageait que si la présence du chef de l’Etat était souhaitable pour la représentation du pays. Assoumani lui, se rend à toutes les investitures des chefs d’Etat africains, s’invite à tous les 14 juillets et se présente à tous les fêtes nationales des pays. Aucun de nos voisins Tanzaniens, Kenyans, Seychellois…etc, ne répondent pas à ces invitations. Juste le président Malgache était venu à l’investiture du président Ikililou sur invitation de son prédécesseur Sambi qui s’était rendu à Tana lors de la crise politico-institutionnelle de Madagascar.
Assoumani voyage au minimum une semaine par mois, soit 5000€ x 7 = 35 000€ chaque mois. Sans compter les billets de première classe avec madame et toute la délégation qu’il amène. Un voyage au Nation Unis lui revient en moyenne à 100.000€. Certains pays préfère ne pas envoyer le chef de l’Etat que quand il y a un accord de coopération important ou un intérêt stratégique pour la nation (et pas que les dards des hôtels sont mieux traités). Mais pour Azali, le plus important se sont les photos avec les chefs d’Etat et s’exhiber sur les tribunes pour confirmer aux comoriens et au monde entier qu’il est encore président. C’est à Genève qu’il ne met jamais son pied car là-bas les Nations Unis examine avec un peu plus d’attention les questions de droits de l’Homme.
Mais en plus de cette extorsion budgétaire de l’argent du contribuable comorien qui n’a de quoi à manger, Mme Ambarie la 2em présidente chef des sociétés d’états, profite ces voyages pour son trafic de faux documents de l’état.
En plus de cette gabegie, Assoumani a décidé de rehausser le budget alimentaire des militaires qui étaient à 10millions de nos francs / semaine jusqu’à Ikililou, et les faire passer à 25 millions et malgré cela ces hommes armés ne mangent que du riz à la sauce tomate avec des « mabawa ». Cet argent est prélevé directement aux hydrocarbures sans passer par le trésor public. Voilà qu’on peut comprendre pourquoi l’état-major qui gère ce pactole est prêt à réprimer toute expression populaire.
Assoumani perçoit par mois : son salaire mensuel officiel d’un peu moins de 5 millions de nos francs, soit 9700€. En plus, il s’ajoute sa retraite de chef d’état-major et sa retraite d’ancien président et les 10millions de fonds spéciaux. C’est ce tableau qui ébloui Loukmane pour prendre le relais de la mort. Azali, sans avoir créé une quelconque entreprise est devenu un des principaux propriétaires foncier et producteur de vanille. Fatihou est cité parmi ceux qui détiennent des comptes aux Emirats et maintenant Loukman crée sa société de gardiennage qui a pris le contrôle du port de Moroni en faisant viré les pauvres gens qui étaient employés.
Mes chers compatriotes !
Tous les Organisations Internationales, tous les pays amis des Comores sont témoins de la situation politique qui prévaut dans notre pays depuis le 26 mai 2021, date à laquelle le mandat du colonel Assoumani Azali a pris fin, conformément au deuxième cycle de la présidence tournante de cinq ans pour chaque île, entamé en 2016 par l’île de la Grande Comores.
Par voie de conséquence, nous forces comoriennes, engagées dans la lutte pour un État de droit, la défense de l’unité nationale et le respect de la présidence tournante pour Anjouan en 2021 et pour Moheli en 2026, s’adressons aux Organisations Internationales et ses pays amis et tout particulièrement l’Organisation des Nations Unis pour qu’ils examinent et fassent le nécessaire pour que le colonel Assoumani Azali quitte le pouvoir sans délai et pour que dans la foulée, soit organisée l’élection présidentielle de la Tournante à Anjouan et permettre celle de Mohéli en 2026.
C’est un principe de droit constitutionnel, qui n’est ni remplaçable ni négociable et qui s’accompagne du respect des entités qui composent l’Union des Comores.
Le bilan d’Azali et son attitude arrogant, sa gestion mafieuse et la délinquance hissée en droit sous son règne ne peuvent pas inspirer confiance.
Démolition des bâtiments, faux billets, vente des symboles de l’état, détournement des fonds de l’état, enrichissement personnel, prostitution assassinat voilà le bilan d’Azali. On peut ajouter la dislocation de l’état en plusieurs parties la haine clairement installée dans les îles, ou encore la répression permanente avec les intimidations jamais vues.
Son sel but est e s’enrichir. Quand il se rend dans les îles il perçoit 1000€ par jour. Et cela en plus de 20.000€ /mois de fond spéciaux qu’il lapide sans comptabilité. Noter qu’a tout cela s’ajoute son salaire qui figure parmi les 5 chefs d’Etat les mieux payés en Afrique. Un salaire qu’il n’utilise pas puisqu’il ne paie ni loyer, ni gaz, ni électricité, ni eau, ni téléphone, ni carburant, ni voiture et ni médecin.
Nous sommes tous avertis, nous comptabilisons tout et un jour viendra.
Que vivent les Comores libres.
Je vous remercie.
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