Discours du dimanche 23.10.22 Place Stalingrad.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes et Chers résistants,
Assalamou anlaykum.
Nous avons toutes et tous vu ce qui s’est passé à notre ville Mbeni. Une punition collective à une ville qui refuse la soumission à la dictature. Le 12 octobre 2022 Mbeni fut saccagé, pillée, humilié et détruite par l’armée d’Assoumani Azali.
Cette armée nommée : AND (Armée National de Développement) est devenue une Armée National pour la Dictature. Dans ses troupes on trouve un groupe dit «PIGN» (Pelton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale), crée par Kiki quand il a voulu recruté ses milices.
C’est un groupe sans froid spécialisé aux massacres des gens, aux saccages et vols de toute sortes de bien : de l’or, de l’argent, même des cabris. Au cours de leurs interventions, ils prennent tout ce qui se trouve sur leur chemin. Ce groupe maléfique se trouve sous les ordres d’un certain Afretane Elaniou ; un chef rancunier au cœur sombre, qui croyais se cacher derrière les coffres, jusqu’à ce que les cameras le découvrent.
Le bilan est lourd :
- 24 blessés avec 5 évacuations à l’extérieur du pays.
- 121 maisons saccagées, pillées et vandalisées.
- 66 voitures cassées et brulées.
- 7 magasins cassés et brulés.
- Un hôpital saccagés et son personnel arrêté.
- Une moto et 2 chargeurs de téléphone volés.
Jamais le peuple comorien n’a été aussi horrifié et pétrifié. Ce qu’on a vue à Mbeni fut un choc total pour la communauté.
Qui peut imaginer dans ce monde contemporain, qu’une armée régulière d’un pays détruit le seule hôpital en exercice de toute une région ?
Qui peut croire que des médecins, des urgentistes, des ambulanciers, des infirmiers fuient arrêtées et empêcher d’exercer leur métier, même en temps de guerre ?
Hélas, l’AND est devenu un groupe terroriste qui non seulement détruit le pays mais aussi leur avenir comme institution dans une République. Les comoriens avaient l’habitude de voir des villages incendiés au Nigeria par Bokouharam. Aujourd’hui, Ce ci est devenu monnaie courante au Comore sous la dictature du vampire Assoumani Azali.
Furieux en manque de montrer et prouver qu’il est le seul roi au trône et que personne ne peut le défier, Assoumani Martyrise Mbeni la capitale de régionale de Hamahamet pour avoir refusé la soumission aveugle. Après être isolé, refusé dans nos festivités religieuses et coutumières Il s’impose avec son Djuba et son « maharuma » à l’allure des autres qui le méritent, rien que pour défier la population dans ses mœurs et coutumes.
Chers compatriotes ;
Comme à Sangani, Mirontsi ou Mutsamudi dans l’ile d’Anjouan, Howani et autres villages dans l’île de Mohéli, dans l’île de Ngazidja il fait sa leçon région par région. Il choisit Iconi et Ounkazi pour la région de Bambao, puis dans l’Itsandra il choisit la ville de Tsoudjini. Dans le Mitsamiouli il choisit Ndzaouzé et le 12 octobre dernier il fait ses muscles pour affronter la région de Hamahamé par la ville porteuse du drapeau de la contestation de Mbeni.
Son mot d’ordre est toujours le même :
- Massacrer au maximum la population,
- Piller leurs biens et semer la terreur,
- Réduire au silence la population,
- Rendre infirmes ou handicapés tous les habitants,
- Arrêter le maximum de la population locale toutes les couches et catégories confondus, pour finir par les gracier comme monnaie d’échange avec d’autres courtisans.
Mes chers compatriotes ;
En poursuivant ses massacres de nos frères et sœurs, de nos mères et pères, Azali nous a clairement déclaré la guerre à nous tous les Comoriens. Nous ne l’aurions pas souhaité en arriver là. Sous la guillotine il ne nous laisse pas le choix. Nous acceptons donc cette guerre comme à été déclaré par l’Union des collectifs. Nous sommes officiellement en guerre déclarée contre Assoumani et son régime. QUE LE MEILLEUR GAGNE. Désormais il n’y a que 2 camps ; tous ceux qui ne sont pas pour sont contre.
C’est dire que face aux événements tragiques et meurtriers qui ont martyrisé la population de la ville flambeau de la résistance contre la dictature du colonel vampire, il nous a paru nécessaire d’exposer et vulgariser son véritable bilan pour exhiber son caractère irresponsable, désastreux et néfaste pour le peuple comorien.
Face à la crise alimentaire qui continue de secouer notre pays, face à la crise financière qui fait que beaucoup de nos retraités ne sont toujours pas payés, face à la crise économique qui frappe les sociétés publiques tombées en faillite, le pouvoir illégitime du Colonel vampire n’a aucune solution à proposer à la population que de la museler, l’enfermer et la terroriser dans le seul but de la réduire au silence.
C’est le sens de l’indigne et horrible intrusion militaire contre les fidèles réunis l’après midi du mercredi 12 octobre 2022, à Mbéni pour le Maoulid Nabawiyi. Cela nous remémore les tristes et funestes souvenirs de ces actes barbares comme entre autres le calvaire vécu par les jeunes de la ville d’Ikoni et qui entraîna la mort du jeune Gazon.
Rappelons-nous mes frères qui sont tombés par les balles de ce régime criminel ; la liste macabre est longue, sans parler de ceux incarcérés illégalement et injustement à Voidjou, Moroni, Mdé, Koki, Hombo, etc. Combien sont-ils 100, 200, ou 500 ?
Et ceux poussés à l’exil en France ?
Et les forcés à Mayotte depuis Anjouan au péril de leur vie dans les kwassa !
Et celles et ceux qui disparaissent en mer méditerranéenne pour rejoindre la France. L’Italie, L’Espagne depuis le Maroc, la Lybie, ou la Grèce ?
Aujourd’hui ce criminel Assoumani Azali le vampire a décidé d’en découdre, Dieu est avec nous. Il ne s’en aperçoit pas, pourtant tout est claire. Mais la claque du tout puissant n’est pas comme celle d’un humain. Il était jeune, officier haut gradé de notre armé, il est devenu riche, président d’une république paisible. Il a été huilé en quittant un pouvoir, puis applaudit en revenant au pouvoir. Sourd mieux il n’a tiré aucune leçon. Il continue à croire que tout est à cause et sous le contrôle de sa AMBARI, comme il vente les mérites de sa propres femme à Anjouan.
Aujourd’hui il est vieux, malade, fatigué ; il ne contrôle ni ce qu’il dit, ni ce qu’il fait. Il préside de fait un pays sous la contrainte. Il sème la zizanie, crée les divisions, la délinquance et la corruption. Il met le pays à genoux sous tous les plans et le martyrise. Ni éducation, ni santé, ni économie, ni projet, ni perspective. Il a prêté notre terre, vendu la mer et cédé notre ciel. Avec lui notre pays est sans issue sans avenir car les enfants en bas âges violés et tués ; nos mœurs et nos coutumes désavoués et notre religion pervertie.
Comment peut on comprendre que toute une armée se met en route pour aller intervenir de manière aussi brutale, jusqu’à lancer des bombes lacrymogènes à l’intérieur des mosquées, dans les maisons et les places publiques?
Comment oser faire usage d’armes à feu à balles réelles sur des populations civiles, n’ayant commis aucun crime, si ce n’est d’avoir voulu se retrouver pour fêter la naissance du Prophète Mohammed SW ?
Notre pays est vraiment pris en otage.
Au nom de quoi peut-on interdire à des gens de se retrouver pour pratiquer leur culte ? Quelle loi?
Toute disposition en amont pour réglementer la population devrait répondre en aval à ses aspirations et non se mettre en confrontation contre elle. Toute loi doit être favorable à la majorité et non à une minorité.
On rappelle encore une fois, que les festivités du « Mawlid » dure un mois. Chaque ville et village choisissent leure dates pour cette célébration. La ville résistante de Mbeni a fait le choix de toujours célébrer cette fête depuis dans la journée et non dans la nuit.
Et parce que le colonel vampire veut se cacher dans la nuit pour assoupir son avidité de sang, il interdit la tenue du Mawlid en journée. Et à cause de cela toute une armée débarque avec les armes pour massacrer les habitants !
Quelle indignité ! Quelle froideur ! Quelle honte !
Il n’est pas nécessaire de rappeler que l’arrêté qui interdit cette action à la fois religieux et coutumier dans notre pays est encore une nouvelle fois une mascarade judiciaire. Tous des sottises.
La vérité est qu’Assoumani a peur au ventre, il fait des cauchemars, voyant le peuple tomber sur lui, le prendre et le ligoter. Et cela arrivera sans détour.
Quoi qu’il arrive, c’est aux côtés des victimes, aux côtés de la population, et aux côtés des civils que nous apportons notre soutien. Nous nous réjouissons bien évidemment de la résistance qu’ont fait preuve nos compatriotes dans cette ville, et encourageons la résistance à se poursuivre partout dans le pays pour faire tomber ce criminel puchtiste qui sème la discorde depuis bientôt plus de 17 ans à chaque fois qu’il se trouve au pouvoir.
Mbeni est martyrisé, Mbeni est massacré ; Mbeni est écrasé, Mbeni est pétrifié, MAIS MBENI EST TOUJOURS DEBOUT. Mze Aboudou peut garder ses larmes de crocodiles, Mbeni n’a pas besoin. Si on peut exporter des larmes aujourd’hui, qu’il sache que ce n’est pas parce que sa maison est brulée mais parce que l’hôpital réduit à l’état sauvage.
Avant de finir mon propos, je souligne que nous venons d’apprendre avec satisfaction la libération d’un combattant de notre lutte notre frère ABDALLAH Abdou Hassane AGWA. Nous nous contentons de partager la joie avec tous les comoriens et lui souhaiter un bon rétablissement et bon retour parmi les siens. Nous en en parlerons d’avantage prochainement.
A bas la dictature, vive la résistance jusqu’à un état de droit aux Comores.
Mpaka Dawuula ya haki komori ; nous vaincrons.
Je vous remercie.
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