Le préfet de Mayotte, Jean-François Colombet a organisé mercredi 15 juillet une conférence de presse pour mettre la population en garde face à un risque réel de tsunami dans le département.

La conséquence du phénomène sismique
Le comité de suivi du phénomène sismo-volcanique a organisé une réunion en visio-conférence avec la communauté scientifique ce mercredi. Ils ont alors conclu que Mayotte est confrontée à un risque réel de tsunami. Le préfet de Mayotte, Jean-François Colombet a aussitôt réagi en organisant une conférence de presse pour informer la population du danger potentiel pour le département. « Le phénomène sismique que connaît Mayotte depuis deux ans pourrait potentiellement générer un tsunami », a-t-il déclaré en présence de Charlotte Mucig, la nouvelle directrice du BRGM.
Les éventuelles causes du tsunami
Trois facteurs pourraient provoquer un tsunami à savoir l’effondrement de la chambre magmatique du volcan sous-marin, un séisme plus lourd ou encore un glissement de terrain provoqué par une instabilité des pentes récifales. Cette dernière cause est la plus menaçante, a ajouté le préfet sur le récit du Journal de Mayotte. Saint-Pierre est surtout menacé avec un risque d’élévation du plan d’eau de 10 à 15 mètres. Heureusement, les zones les plus à risque sont pour la plupart inhabitées. Toujours est-il que des exercices d’évacuation seront réalisés notamment dans les établissements scolaires. La population doit acquérir des réflexes, a martelé Jean-François Colombet.
Mayotte se prépare
A titre de précaution, Jean-François Colombet compte informer la population et va réaliser des exercices réguliers d’évacuation dans les différents villages de l’île. Les gens seront également conseillés sur le comportement à adopter en cas de tsunami. Le préfet de Mayotte a également annoncé l’installation de 21 sirènes en 2021 pour alerter la population. Dans la foulée, le travail des scientifiques se poursuit comme la mission magnéto-tellurique mise en place en mer pour avoir plus de précision sur le phénomène. « Avec la fibre numérique, nous allons avoir une connaissance bien plus précise de ce qui se passe sous l’eau », a souligné la directrice du BRGM.
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