Madame Maliza Said Soilihi est une franco-comorienne.
Sur les réseaux sociaux comoriens on trouve des pages entières qui déversent vomis et haine à son encontre, pour salir une personne intègre aux idées politiques bien tracées. Il faudrait aller avec intelligence et ne pas tomber dans les pièges des sites anonymes qui prêchent le faux pour semer la zizanie.

Juste rappeler que Maliza est une femme engagée, avocate issue d’une famille impliquée dans la vie politique comorienne. Son père, est SG de l’Union de l’opposition tandis que son beau-père Mohamed Abdouloihabi est un soutien du régime d’Azali. Il a notamment participé aux assises et soutenu le référendum pour l’adoption de la Constitution de 2018).
Bien que ses parents soient politiquement opposés, Maliza ne s’est exprimée que d’un point de vue juridique sur la Constitution. Elle a toujours privilégié le dialogue avec toutes les parties en présence. Qu’ils s’agissent des proches du pouvoir actuel ou de l’opposition, elle s’exprime avec une liberté de ton et d’esprit.

Les mêmes attaques infâmantes et diffamantes sont perpétrées contre l’élue Faouzia Vitry. Conseillère régionale, suite à sa lettre ouverte sollicitant un geste humanitaire à l’endroit de Sambi les azalistes se dechainent.
A ces deux femmes, brillantes et courageuses, Salam-politis apporte son soutien et salue leur courage. Nos compatriotes méritent tout sauf le dénigrement et la haine.
Mais, il est clair que les partisans du Djanvi de Mbaba Loukman ne pourraient pas comprendre une telle démarche. Pour eux, si on n’applaudit pas la dictature, chaque matin, c’est que l’on est un ennemi. On a vu des candidats azalistes aux législatives se retirer au 2e tour, pour laisser la place à la CRC. Le propre frère de la prétendue Gouverneure de Ngazidja a été viré parce qu’avec sa sœur, il soutenait une liste municipale du parti Orange du bras policier du pouvoir et des milices kikistes, notamment le B52 qui a voulu éliminer le jeune journaliste Oubeid Mchangama.
Non ! Dans sa croisade contre la démocratie, le djanvi de la dictature criminelle imposée aux Comores voudrait chercher à se transposer en France, sous le masque des sites anonymes et des faux comptes qui viennent d’être dévoilés par la direction de facebook, pour refus du pluralisme et de la confrontation des opinions, dans le respect du Vivre-Ensemble.
C’est bel et bien le signe de la fébrilité d’un pouvoir qui sent que la fin approche et se débat dans tous les sens, comme un animal traqué.
Non, nous n’allons pas détourner notre attention.
Le djanvi de Mbaba Loukman ne supporte ni les vrai(e)s elu(e)s de la République, ni les juristes indépendants dans la diaspora. Apres Mme Maliza, le même site s’en prend violemment a Rafsandjani, le jeune et brillant juriste qui a reçu un prix remis par Laurent Fabius (ex-PM et actuel Président du Conseil Constitutionnel)
Les pratiques du régime de Mbaba Loukman ont été encore une fois dénoncées au Conseil des Droits de l’Homme par la jeunesse africaine et, désormais, des dossiers sont envoyés à la Cour Pénale Internationale.
Alors, qui vivra verra…
Mme CHIPINDA Toybati
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