Retranché à la Mouqata le palais de l’autorité palestinien, Mahamoud Abbas vit ses derniers jours à la tète de Ramallah occupée. Architecte des accords d’Oslo, les palestiniens refusent aujourd’hui de l’appelé « Abou Mazen » un surnom qui en valait la peine autrefois.

Mahamoud Abbas ne sort presque jamais dans les petits coins de la Palestine pour voir son peuple mais voyage à l’étranger dans des sommets inutiles qui ne freinent jamais la colonisation et l’humiliation. Il n’a jamais essayé de mettre ses pieds à Gaza et sabote d’une manière permanente la réconciliation entre le Fatah et le Hamas. Il tire profit de la duplicité de la communauté internationale qui ne veule plus discuter avec le Hamas pourtant gagnant des législatives palestiniennes. Il règne sans partage dans sa Mouqata.
Tous les palestiniens de renom sont soit en prison en Israël comme Marwan Barghouti, soit victime des assassinats ciblés de Tsahal comme Cheik Yassine et Rantissi. Abbas a connu Sharon, jusqu’à la longévité de Netanyahou. La colonisation a augmenté, la Ligue Arabe a enterré la cause palestinienne et le monde entier s’en moque laissant Israël faire ce que bon lui semble.
S’il y aurait un pays Arabe démocratique, la Palestine coche les premières cases, vu le pluralisme qu’elle a en interne. On les appelle les groupes palestiniens en l’occurrence le Fatah et le Hamas. Un premier test a vu le Hamas prendre le parlement palestinien ce qu’Abbas ne veut plus revivre. Il annule tout le temps les présidentielles, les législatives et continu à instrumentaliser l’OLP qui reste sa petite monnaie loin du Hamas qui n’est pas membre. Abbas n’a aucun moyen de voler des élections en Palestine c’est pourquoi il fait tout le temps un raccourci direct en ne les organisant pas du tout.
Abbas verrouille le Fatah, l’OLP et la Palestine reconnu par la communauté internationale contrairement au Hamas qui change d’une manière civilisé sa direction. Khaled Mechaal présidait le Hamas dès l’élimination de Rantisi. Il vit en exil de Damas à Doha. Ismaïl Haniyeh le premier ministre éphémère de Mahmoud Abbas régnait à Gaza depuis l’éviction de Mahmoud Dahalan par Al-Qassam la branche armée du Hamas. Aujourd’hui le chef à Gaza qui a mené la dernière guerre s’appelle Yahya Sinwar.
Non seulement Abbas est contre son propre peule, pire il tue impunément tout ceux qui ose le critiquer. C’est pourquoi la rue palestinienne crie : Abbas Dégage ! Si vous réussissez à le virer, nous comoriens seront les premiers acheteurs de votre recette : Azali Assoumani est aussi un cas !
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