La femme comorienne n’est pas en reste de celle du monde entier. Elle a les mêmes souffrances que le reste du monde entier. Elle subit la précarité, les humiliations, les violations de tout genre et pire elle a parfois toute seule, la charge des ses enfants dans l’indifférence totale de l’Etat qui donne le mari raison de s’en débarrasser de toutes responsabilités.
Entre tradition et religion musulmane, la femme comorienne reste à la merci de toutes les interprétations. Nous sommes toutes d’abord des mères et l’Islam reconnait notre pénibilité à supporter la grossesse jusqu’au premier pas dans la vigilance absolue. La tradition nous a aussi donné des droits tout en acceptant l’émancipation.
Hélas mes chers compatriotes, les droits de la femme comorienne sont ces dernières années piétinées par l’injustice qui frappe l’ensemble de notre pays. Quand une mère d’enfant voit son fils se faire tuer sans la moindre information judiciaire c’est enlevé l’espérance d’une maman longtemps investie pour l’éducation de son fils.
Quand on voit nos mères trainés par terre par des soldats sans âmes ni conscience, cela montre bien le glissement des Comores vers l’inconnu. Autrefois ces mères qu’on appelle affectueusement « WOWADZADZE », étaient intouchables tellement c’était sacré de les offenser, de les brutaliser ou tout simplement d’engager une petite querelle avec elles. Aujourd’hui Azali ne fait exception.
On a vu les manifs des femmes réprimés dans sang.
On a vu le coup de pied de GOULAM envers NACHIDA
On a vu tous les traitements inhumains de nos sœurs via une campagne honteuses sur les réseaux sociaux.
En même temps nous voyons la mise sur en orbite de Farouata comme Gouverneur.
Oui l’émancipation de la femme comorienne n’à rien avoir avec « les qualités et valeurs d’une COUTISANE ».
Nous vivons en ce moment de dictature aux Comores le taux de viole d’enfants le plus élevé que le pays n’a jamais connu. Nous avons vu toutes et tous, un violeur libéré pour se protéger du covid19 alors qu’un simple citoyen peut être arrêté chez lui pour « couvre feu » et aller moisir en prison.
Nul ne peut dire que la femme comorienne jouit à des avantages si la violence persiste en dictature. Pire des comoriennes travaillants dans le monde arabe subissent les séquestrations allant jusqu’au meurtre au su et au vu de tout le monde y compris nos autorités autoproclamés.
Le système matrilinéaire qui commence à s’essouffler doit être remplacé au plus vite. Les violeurs doivent être traduit en justice et être puni. Les assassins doivent également payer leur crime.
Partout où le combat légitime est nécessaire, la femme comorienne se bat et revendique l’égalité de droit.
Dans ce combat contre la dictature, nous femme comorienne avons pris notre part dans la lutte. Nous voulons le changement du système clientéliste d’Azali et le respect de la dignité humaine.
Une maman ne demande que le droit de la vie de ses enfants et le respect de ses sacrifices trop longtemps méprisés.
Salam Politique
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