A 3 mois de la fin du mandat légitime de l’Azaliland, on voit s’agiter médiatiquement sur la scène de la cocoteraie des personnages à la Scapin : des valets fourbes, cupides et, évidemment, si peu soucieux du devenir de l’archipel et encore moins de ses habitants pris en tenailles de la survie quotidienne face à une crise multidimensionnelle (socio-économique, sanitaire, politico-institutionnelle et même touchant aux fondements des valeurs traditionnelles et des mœurs).

Peu leur importe, le signal d’alarme que lance le M17 dans sa dernière déclaration, à l’occasion du 20e anniversaire de l’Accord cadre de réconciliation nationale, face aux risques d’un saut vers l’inconnu. Avec ou sans masque mais avec de gros sabots qu’ils ne sauraient cacher, ils ne veulent surtout pas de l’expression journalistique « Accord de Fomboni », mettant en épingle l’attachement des Moheliens à ce rôle historique.
N’allez surtout pas évoquer notamment Al-marhum le vieux lion Mohamed Hassanali, œuvrant d’arrache-pied pour l’unité du pays et le pluralisme politique, depuis la lutte pour l’indépendance, refusant le jeu des séparatistes a Mayotte. Quitte ensuite à se retrouver en résidence surveillée, malgré son titre de vice-président, sous la révolution soilihiste ou, à fustiger le « sirkali yama bandits » sous la démocratie balbutiante de Papa-Djo. Passons !…
C’est dans ce contexte que s’efforce de réapparaitre H.M.Boléro qui aime se faire passer pour un « habile manœuvrier et expert en intrigues », comme étant le seul susceptible de pouvoir jeter de la poudre de perlimpinpin à l’opposition et la convaincre de la « paix des braves, après l’échec d’une Mouvance Présidentielle devenue l’ombre d’elle-même.
A propos de la dénomination « Union des Comores » et de la présidence tournante entre les iles, il feint de ne pas comprendre que la constitution de 2001 a traduit dans la lettre ce que préfigure l’esprit de l’Accord de Fomboni. Tel un perroquet qu’il est, M.S.Hafi reprend cette rengaine, ne s’attendant point à se faire déshabiller dans la surenchère des vilenies dont il se croyait le seul capable. Croyant aussi que nul ne sait qu’en mission « de négociations déstabilisatrices », pour le compte des séparatistes (avec son compère Moustadrane), ils se vendirent à la CRC.
C’était déjà bien avant la réconciliation nationale intervenue à Fomboni. Naturellement, dans cette campagne médiatique à marches forcés, seuls quelques rescapés du naufrage de la diaspora séropositive lui prêteront une oreille complaisante.
Dialogue ! Voila le nouveau maitre-mot de la voyoucratie. Comme, il fut un temps, on nous ressassait celui de « l’apaisement », pendant qu’on continue à emprisonner a tour de bras, à torturer et à éliminer tout ce qui serait susceptible de gêner les plans machiavéliques de la dictature clanique. Pourvu que la barque tienne et puisse traverser le cap du 26 mai 2021, devant le spectre des déferlantes qui hantent leur maitre, songeant déjà à un autre larron, dans cette foire d’empoignes.
En effet, après avoir misé sur la nullité de Moustadrane et la docilité d’Anissi Chamisidine, il ne verrait plus de planche de salut qu’en Dhoulkamal : un Ministre des Affaires Etrangères, internationalement reconnu pour de l’arnaque aux prestations sociales à l’étranger. Lui, au moins, il n’a guère besoin d’intrigues. Tricheur, falsificateur et fraudeur de haute volée, nulle honte ne l’accable !
Son seul souci est que l’argentier s’érige en picsou de bas étage, ne sachant remplir les caisses que par les surtaxes douanières et autres mesures fiscales qui pressurent les rares investisseurs et autres businessmen nationaux, a une période ou tous les Etats non voyous se préoccupent du sort des entreprises et de leurs salariés, en pleine pandémie.
Peut-être que M. « Financements propres » n’a pas encore eu un conseiller pour lui susurrer l’idée d’appliquer des impôts sur le nombre de portes et fenêtres de chaque habitation !
Bonjour l’Emergence, sans électricité ni eau, ni infrastructures ni création d’emplois autres que ceux d’une campagne pour attrape-nigauds !
Al-marhum O.Mouhsine vouloir tant y croire, donnant toute son énergie, avant de crier à l’arnaque criminelle et à l’étouffement, tel un testament avant de rendre son souffle au Créateur. Les âmes des justes peuvent espérer se reposer en paix, amine inshaAllah !
En ce monde, pendant que certains se projettent pour du tourisme sur Mars, heureusement qu’il y aura toujours des Mbechezi et autres champions du giottisme pour chanter les louanges d’un despote que Dieu LUI-MEME aida à voler des élections pour pouvoir un jour voler au secours de tout le continent.
L’UA a su enfin trouver son sauveur suprême sur des cailloux dans l’Océan Indien. Molière aurait-il pu imaginer un tel scenario ?
Salam Politis
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