L’Archipel des Comores est constitué de quatre îles habitées, situées autour du 12è parallèle Sud, à l’entrée septentrionale du Canal de Mozambique, entre le Mozambique et la Tanzanie à l’Ouest, et Madagascar à l’Est et au Sud. Ces quatre îles sont, du Nord-Est au Sud-Est : Ngazidja (Grande Comore), Mwali (Mohéli), Ndzuwani (Anjouan) et Maore (Mayotte). Les trois premières îles constituent actuellement l’Union des Comores, objet du présent programme. La quatrième île, sous son nom francisé de Mayotte, est sous administration Française. La superficie de l’Archipel est de 2020 km² et celle de l’Union des Comores, de 1646 km², soit 1011 km³ pour Ngazidja, 211 km² pour Mwali, 424 km² pour Ndzuwani et 374 km² pour Maore. Virtuellement une cinquième île à savoir la diaspora comorienne fait son apparition et joue le rôle du premier partenaire économique du pays.
Malgré une crise socio-économique permanente et durable, une conjoncture internationale défavorable et une faiblesse des ressources financières persistante avec un solde négatif de la balance des paiements de plus de 4,5 millions de dollars représentant 3% du PIB et un taux de change pas toujours favorable a l’économie nationale, une dette qui se chiffre à environ 47,5 millions de dollars US, soit 31% du PIB, des moyens et des possibilités existent pour redresser la situation pour une vie meilleure des Comoriens.
En effet, les désordres socio-politiques qui en découlent avec un fort taux de croissance démographique (environ 3,6% selon nos propres estimations), la malnutrition, la dépendance alimentaire liée à cette régression économique ne sont pas une fatalité et ne constituent pas pour les Comores des maux incurables.
Certes, le manque de fierté nationale de la part de nos dirigeants et surtout leur manque de vision en matière de développement socio-économique sont pour une large part à l’origine de la dégradation politique, économique et sociale actuelle de notre pays ; cet état de fait doit être considéré parmi les problèmes essentiels à résoudre pour retrouver une situation normale et éviter des troubles sociaux encore plus graves et aux conséquences désastreuses pour nous tous.
En fait, depuis notre soi-disant « Indépendance unilatérale de 1975», notre pays a toujours continué à tendre la main dehors, de façon humiliante à ceux à qui nous avons arraché unilatéralement notre souveraineté. C’est ainsi que paradoxalement, nos dirigeants ont toujours cherché les faveurs de l’ancienne mère patrie, ignorant que la donne avait changé et qu’il fallait se prendre en charge et promouvoir un type nouveau de coopération avec la France et d’autres puissances amies.
Dans tous les cas il faut mobiliser l’effort intrinsèque et promouvoir le tissu socio-économique national contre les chocs extérieurs, mettre l’accent ou consolider les points forts dans la production nationale, essentiellement agricole et touristique au sens écologique du terme. Tout cela devrait viser un développement socio-économique à long terme basé sur un véritable programme de redressement économique et social et de réconciliation nationale pour l’ensemble des 3 îles de l’Union des Comores, sans oublier Mayotte pour le très long terme.
Ce type de programme tel que nous le proposons aujourd’hui, puisque ce n’est pas trop tard, se fixera comme objectif principal l’autosuffisance alimentaire au sens large du terme avec générence d’emplois et des revenues. C’est un programme basé enfin sur l’exploitation rationnelle de nos différents secteurs productifs insulaires, tant physiques qu’humains à travers une économie ouverte, compétitive, capable de s’adapter et de s’autofinancer, avec des hommes et des femmes compétents, capables de gérer un Etat moderne et efficace.
Ce projet existe dans plusieurs sites mais ça vaut la peine de le relire, salam politis peut vous fournir le projet complet
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