Dixit Col Azali lors de son récent et sempiternel festival à Anjouan, voulant ainsi fustiger l’opposition. Mais, à écouter la musique de son orgue de barbarie, dans laquelle tout passe: assises, référendum, élections, il ressort clairement que lui même est persuadé de n’avoir pas réussi à convaincre.

On ne peut pas s’empêcher de lui faire remarquer que » les chiens aboient, la caravane passe » est une expression qui se prête ici à un double sens. Pour lui, les chiens représentent ses adversaires et l’opposition d’une manière générale, et la caravane c’est le pouvoir dans sa détermination.
Mais pour l’opposition, les chiens représentent le pouvoir qui se crée nombre d’occasions pour vociférer, et la caravane c’est l’opposition dans sa détermination à en finir avec la dictature. Il va falloir donc attendre la fin de la partie pour savoir lequel de ces deux sens l’aura emporté.
Je voudrais apporter ici une rectification pour dire que ce proverbe est d’origine arabe et non française. Et à ce niveau, comment ne pas se rappeler la fameuse caravane d’Abû Sufyan et Abû Jahl qui était à l’origine de la célèbre bataille de Badr.
Cette caravane-là n’est pas passée, elle était mise en pièce dans la vallée de Badr.
Moquez vous donc des autres, Col. Continuez à bomber le torse, sous prétexte de jouir d’une prétendue majorité.
Comme le dit le Coran, à propos justement de la bataille de Badr, » ghishruna, swabiruna, yaghlibu miatayini ». Nous l’aurons bientôt, inshalwa, notre » ghishruna, swabiruna « .
Une mise au point d’Abdo Soefo a Azali, a propos de son penchant pour la formule « les chiens aboient, la caravane passe » dont il ignore l’origine. Avec, pour A.Soefo, un rappel de l’exemple historique de la bataille de Badr…