C’est une honte qu’un ancien député réputé incarner la nouvelle génération politique comorienne puisse se livrer à autant d’amalgames. J’ignore quel est son niveau d’études mais très franchement il est lamentable. Il serait bien inspiré de reprendre le chemin de l’école afin de disposer du bagage intellectuel requis pour parvenir à s’exprimer en public avec autant de talents et du savoir.

Le realpolitik, députe Oumouri ne se résume pas à se contenter d’un fait accompli et d’en faire son cheval de bataille. C’est un concept à manier avec beaucoup de prudence et du tact. Il ne faut jamais commencer par faire la moindre concession à un adversaire lorsqu’il te propose un dialogue en vue de trouver un apaisement à un contentieux qui vous oppose.
Le dialogue est en soi envisageable entre des belligérants, encore faut-il qu’il soit suffisamment garanti de la bonne foi et de la bonne volonté des deux côtés pour sa réalisation. Les mensonges, les reniements et les trahisons sont suffisamment éloquents pour douter de la sincérité de l’auteur à l’initiative de recherche de dialogue dans le contexte éminemment redoutable qui secoue en ce moment les Comores.
Il est donc normal et judicieux de placer la barre à son plus haut niveau et obtenir satisfaction avant d’accepter d’accéder à un dialogue.
C’est aussi ça du realpolitik.
Procéder autrement n’est que du pur et simple opportunisme. Il n’y a pas lieu ici d’étaler trop de détails sur le caractère douteux de cette recherche de dialogue à moins que ce soit à la demande de celui victime d’une surdité et d’une cécité incurables.
Messieurs les dissidents de votre mentor Mougni Baraka, vous n’êtes que de petits amateurs en quête de vos mesquins intérêts personnels auprès du dictateur Azali. Quand bien même on a coutume de dire que le ridicule ne tue pas, par vos propos tenus à votre point de presse de ce matin, vous vous êtes jeté vous même un flagrant discrédit dont vous aurez du mal à éradiquer. Vous venez de perdre une bonne occasion de vous taire.
Pour avoir été si longtemps aux responsabilités de la gestion des affaires de l’état comorien, vous êtes les plus mal placés à venir aujourd’hui nous donner des leçons de la bonne gouvernance.
MMADI Kassim
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