Le Colonel Assoumani Azali a formé un Nième Gouvernement dont la double caractéristique est :
- D’une part, le fait d’apparaitre comme un coup d’épée dans l’eau, dès le lendemain, en raison du succès incontestable du premier essai de rassemblement de la jeunesse contre la vie chère et les violences, à l’initiative de l’association Mabedja.
- D’autre part, le non-événement met fin aux supputations de l’émissaire autoproclamé en faveur d’une participation d’opposants, reconnus comme tels, à un « remue-méninges » gouvernemental, pour un pseudo-dialogue inter-comorien, en vue d’élections pour 2024.
Échec et mat donc pour le HAMDA MMADI Boléro prestidigitateur et ses compères laudateurs qui, confondent ruse et intelligence, espéraient reprendre les devant de la scène, avec un remake des salades d’Azali I, 20 ans plus tard. Quel manque d’imagination pour une telle imposture !

Faire un don à salam-politis.com
Il reste qu’après l’Émergence par les danses, avec la chansonnette de la Paix par les Prisons, non loin des Cimetières, ce gouvernement va devoir faire preuve de compétences technocratiques et artistiques pour orchestrer la participation du monologue du sourd.
En effet, voilà un haut-gradé qui abandonna ses troupes sous le feu d’un groupe de soldats de fortune mais qui s’autoproclama Imam avec autorisation divine de frauder pour un seul coup KO contre 13 adversaires.
Après avoir éliminé d’un trait l’Anti-corruption et la Cour Constitutionnelle, institué une loi fondamentale selon son bon plaisir, installé des parlementaires, des maires et préfets à sa dévotion et enfin obtenu le titre pompeux de vice-président de tout un continent, le voilà qui crie à tue-tête qu’il lui faut absolument dialoguer avec ceux qu’il interdit de circulation et de parole !
Décidemment, notre cervelle de moineau a du mal à comprendre. Pourquoi diable après une conférence de bailleurs à Paris lui ayant annoncé des milliards d’euros et tout un vacarme pour l’atteinte du niveau de Pays à Revenus Intermédiaires, serait-il parti à la recherche d’un émissaire international pour l’aider à dialoguer avec de malheureux opposants dont il aime se moquer, pour mesurer sa popularité à l’applaudimètre des courtisans ?
A croire qu’on s’ennuie au Palais de continuer à écouter indéfiniment son monologue, sans parvenir échapper au gazouillis des oiseaux migrateurs qui osent le perturber chaque weekend.
Salam-Politis
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.