Si on tape sur Internet l’expression « dialogue inter comorien » on a envie vraiment de vomir tellement les moteurs de recherches en ont marre de nous ! En tout cas on comprend vite que les Comores ne font que « dialoguer » depuis des années et c’est normal nous sommes à la fois des arabes, des africains et spécialement des comoriens. Oui nous nous sommes mis d’accord sur un seul et unique point : « ne pas s’entendre à jamais »
Lorsqu’un pays veut dialoguer c’est que ses institutions ne fonctionnent plus ou tout simplement les choses ne se passent pas bien du tout. C’est notre cas hélas !

Dans un pays le diadoque est permanant et c’est de cela qu’on détermine le régime en place ou si vous voulez le tempérament de l’exécutif en place. Ce n’est pas moi ici de vous dire que parler de dialogue maintenant est un aveu d’échec, c’est déjà dit par d’autre ou la réalité les donne raison.
En 2018 notre pays a eu des assises. C’est une forme de dialogue. L’échec des loseurs qui ont participé à ce pique nique est sans précédant. Je vous invite à aller visiter le site http://assisescomores.com/. Le document final pondéré a 401 pages. Je vous le garantie Azali Assoumani ne lit jamais son discours rédigé par ses conseillers et vous imaginez 401 pages de bavardage. Je l’ai lu pou vous et je vous le résume :
- Autonomie des iles : 23 fois
- Liberté : 44 fois
- Démocratie 37 fois
- Islam : 80 fois
- Election : 27 fois
- Transparence 12 fois
- Bonne gouvernance 10 fois
- Justice 60 fois
- Economie 61 fois
- Diaspora 97 fois
Bref, malgré la mauvaise fois de tous les participants, ils ont dit ce que les autres pays auraient étalés eux aussi. Le problème reste qu’Azali n’a rien à foutre avec cela. C’était une diversion. On a vu la suite. Referendum, élections présidentielle, élections des gouverneurs, élections des députés, élections des maires, élections du barreau de Moroni, élections de la chambre de commerce, élections de fédération du Football, élections du président de l’université …..
Ces élections ont toutes le même algorithme : mascarade. Elles n’étaient ni libres ni transparentes ni démocratiques et hélas le Dialogue dans un pays c’est cela.
Comment un Boléro peut se donner de la légitimité par rapport au parlement ? C’est tout simplement le fait qu’il n’y a pas des députés mais des « petits enfants gâtés ». Boléro n’a jamais eu de légitimité au Comores et il n’est pas le seul.
Quand on dialogue on suit un cahier de charge et on défend le minimum. Pour nous la Diaspora c’est la participation politique : pouvoir voter et être élu sans conditions contraignantes. Le retour à l’ordre constitutionnel et le rétablissement de la cours constitutionnelle.
Se mettre d’accord dans une table sous Azali , l’Union Africaine, la Francophonie, les Nation Unies, la Ligues des Etats arabes ou la Commission de l’Océan Indien c’est nous imposer le choix entre le cholera, la peste, le sida, le coronavirus, Ebola, le malaria, la dingue, le chikougugna et minimisant le paludisme et la fièvre.
Nous sommes comme celui qui se noie dans un marigot. Il a tendance à s’accrocher à une vipère croyant que c’est son sauveur. A ceux qui sautent comme des petits cabris et qui crient dialogue, « il faut sortir de la rivière avant de dire que le crocodile a une sal gueule ». Tant qu’Azali est là, vous vous moquer de vous-même. Il n’entend rien et n’écoute que celui qui chante son éloge en dansant « émergence »
MAHAMOUDOU ALI
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.