Discours du Dimanche 21.08.2022 Place de la République
Mes chers camarades
Cela fait 4 ans jour pour jour que l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi est sous la séquestration d’Assoumani Azali. 4 ans qu’il est emprisonné sans aucune forme de procès même les plus minables qu’on a l’habitude de voir sous la dictature d’Assoumani Azali au Comores. L’ex-président est privé de ses droits élémentaires comme malheureusement la quasi-totalité des prisonniers politiques dans notre pays.

Mes chers camarades de la lutte contre Azali Assoumani, le despote de notre pays.
Tout politicien, tout responsable tout court est appelé un jour à rendre des comptes sur ces actes durant l’exercice de ses fonctions. Il n’y aura pas d’impunité soutenable une fois le retour de l’ordre constitutionnel et l’établissement d’un Etat de droit. Les fautes de nos politiciens seront toutes jugées et que la vérité sera rétablie pour l’intérêt de toutes et tous. A chacun de pouvoir se défendre devant la justice.
L’ex-président est un humain comme d’autres. Il a droit à un procès en règle. Aujourd’hui cette thèse est sans fondement sous Assoumani Azali. Nous avons compris avec tous les justificatifs que l’ex président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est détenu non par la justice, mais par la dictature du tyran Assoumani Azali. Ni la loi judiciaire, ni les décisions des juristes, ni les preuves qu’il a promit détenir dans son bureau le griot BELOU pendant qu’il était nommé chargé de chasser les mouches au cabinet d’Assoumani et défendre ses mensonges quand ça devient dur à sortir, ni même l’engagement du sans foi AMINE SOEF cousin d’Assoumani prit dans son bureau devant une journaliste étrangère quand il jubilait les aromes du pouvoir familial pendant qu’il était ministre des affaires étrangères, rien de tous cela n’a permit un procès de Sambi. L’affaire Sambi n’est qu’un pretexte ; la vérité est que la personne Sambi est la seule qui hante le dinosaure Assoumani.
Quoi de plus que l’affirmation de son ministre de la justice qui proclame solennellement que Sambi ne sortira de la prison que quand Azali le décide !
Quoi de plus pour démontrer la dictature au pays ! Quand la loi n’est pas appliquée, quand les décisions de justice ne viennent pas des juristes, quand les preuves judiciaires ne se trouvent pas à la justice mais à la présidence et aux affaires étrangères, quand tout cela n’est pas à douter mais affirmer et proclamer par un ministre censé cela même protéger la justice.
Personne n’attend d’Azali, une justice, de l’équité, de la morale, du respect des accords, de l’humanité ou de la tolérance. Tout le monde sait pourquoi nous sommes arrivés là. Quand un homme vole, triche, assassine pour devenir président et qu’il le devient, il ne faut pas attendre qu’il remette le pouvoir par voie démocratique. .
De l’instauration du conseil de la magistrature, on a compris le Mufti effacer son utilité. Le secrétaire de cette bande d’incapable est le sinistre Saco. Que pouvons-nous attendre de ses charlatans qui ont applaudi celui qui récitait leur dernier testament.
Mes chers amis
Ce n’est pas la première fois que nous dédions notre manifestation aux prisonniers politiques en l’occurrence à l’ex-président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Nous avons lu ici même Place de la République la lettre de Sambi adressé à Madame Samia Suluhu Hassan, la demandant de l’aide. Les appels au secours de Sambi nous les avons relayés dans cette tribune. La mediatisation de son cas en Tanzanie par le journal « jamhuri », nous nous sommes déplacés jusqu’à leur ambasade pour dire merci de nous soutenir. Les enfants d’Amed Abdallah Sambi étaient là avec nous et nous soutiennent énergiquement.
En ce jour dédié aux prisonniers politiques, une pensé à Abdou Hassan Agwa emprisonné pour l’intension de manifester. Il est séquestré, torturé et privé de ses droits élémentaires. Nous pensons aussi à notre frère Bobocha dont personne ne sait combien a couté la complicité des malgaches ni où il se trouve. Si Madagascar s’embrouille aujourd’hui c’est leur affaire ; mais nous n’avons pas oublié leur manque d’hospitalité envers notre frère Bobocha. La liste est longue et nous les énumérerons pour dire à tout le monde qu’Assoumani Azali est un vrai despote qui torture et massacre un peuple sans moyen de défense.
Mes chers camarades
Assoumani Azali a annoncé dans Jeune Afrique, le journal qu’il paie cher pour faire sa promotion, un procès pour Sambi d’ici la fin de l’année. « Pour lui cette affaire démontre qu’on vit sous dictature ». Et bien il n’y a qu’une façon de démontrer cela. Non seulement on ne croit pas à un mot d’Assoumani Azali mais ce jour là, s’il arrive, soyons prêt à y assister massivement au tribunal. De la France et dans les réseaux on vous promet que le monde entier suivra ce qui se passera au pays.
A nos amis politiques qui prétendent la magistrature suprême. La trahison de Sambi est un cas d’école à réfléchir.
Vive les Comores MPAKA DAWULA YA HAKI
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