Habitué à décortiquer l’affaire « Djibril-Moina Halima », les nouveautés de « Négociateur », les ragots de « Nono », les discours de « Wassoupé » et sans oublier les polémiques des uns et des autres, les comoriens désertent le champ intellectuelle.
« Si les intellectuels s’intéressaient quelque peu à l’un des jardins secrets les mieux entretenus de la France sous nos tropiques, il pourrait y avoir un vrai débat »
Soeuf Elbadawi
Polémiques
Les sujets intéressants existent toujours dans n’importe quel pays qui se respecte. Les Comores où tout est à construire manquent curieusement des influenceurs correctes de la vie public. Nous nous sommes focalisés à entendre « Bolt, Négociateur, Dima, Ben Djae, Djibril, Wassoupé, Nono, Fakihi Mradabi », des gens peut être respectables mais qui n’apportent en rien sur le débat public.
Ibrahim Ali
L’avenue Ibrahim Ali est un combat qui a été mené depuis 26 ans. Aujourd’hui la majorité de la Ville de Marseille dédie la rue dont notre compatriote a été assassiné en « Avenue Ibrahim Ali ». C’est symbolique certes, mais plein de bon sens. Au lieu de se réjouir de cette initiative qui honore la mémoire d’un compatriote on zappe le sujet. C’est dommage car c’est une façon de décourager ceux et celles qui font ce que nous ne sommes pas capable de faire. J’en profite tout simplement de dire merci à Samia Ghali.
La fillette de 11 ans
Une fillette de 11 ans a rendu l’âme à l’hôpital de Mitsamihouli autrefois référence sur les opérations chirurgicales de « Barnet et Jon ». Tout les pays font la lutte contre la mortalité infantile et les Comores c’est un non événement. Son père a avertis les comoriens sur réseaux sociaux sur le cas de sa fille qui n’a pas eu de l’oxygène en réanimation. Quelques heures plutard le même père annonce le décès de sa fille à l’indifférence total du pays. En France j’imagine l’enquête et les suspensions sans parler des medias sur cette affaire. Désolé Wadjih vous êtes seul avec votre association à tirer tout le temps la sonnette mais comme on vie en délestage permanant ca n’a pas sonné.
Ethiopie Airlines
On revient sur l’imbroglio des testes PCR aux Comores. Franchement le pays est à la dérive. On triche les testes tout en les facturant. Nous sommes humiliés partout pour nos magouilles même sur la santé. La Compagnie Ethiopie Airlines est dans une position inconfortable avec des passagers les plus indisciplinés accompagnés avec des autorités irresponsables. Leur équation est surement délicat en cette période de Pandémie de coronavirus mais que les comoriens s’amusent toujours malgré les morts qui suivent une courbe exponentielle.
Les députés
C’est par là qu’un parlement, ou tout simplement des élus du peuple auraient demandé des enquêtes pour améliorer la situation. Pas de formule magique, juste regarder ce que les autres font. Hélas Azali a nommé des voleurs comme lui et personne n’a le profile sur les affaires d’un Etat dans son sang.
C’est un pays foutue on peut rien faire, juste le regarder sombrer et ceux qui se noient sont fiers de mourir la tète haute malgré qu’ils se trouvent au fond de la merde.
Mahamoudou Ali
L’opinion exprimée n’engage que l’auteur et non Salam Politis
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