Les Comores est une République. C’est du moins ce qu’on trouve dans toutes les constitutions même celle d’Azali et sa bande.

Dans une République, la séparation des pouvoirs est garantie par les textes en vigueur même si en pratique c’est de la foutaise y compris les grandes Nations dites démocratiques.
Tout pouvoir exécutif nie devant les projecteurs du monde entier qu’il n’interfère en aucun cas dans les affaires judiciaires. Même la quasi-totalité des pouvoir sanguinaire de la planète, affirme et réaffirme que sa justice est « indépendante ».
En effet, le pouvoir exécutif est contrôlé par le pouvoir législatif et les deux sont départagés par le pouvoir judiciaire. Ce dernier veuille scrupuleusement au texte en vigueur pondéré par les deux premiers à savoir le pouvoir exécutif et législatif. C’est du moins l’équilibre de la République.
Dans notre pays les Comores la République est détruite. Nous avons peut être un Etat sans des Hommes ou des Femmes d’Etat. Notre Parlement on y trouve des petits gâtés qui ne connaissent pas la chose publique. C’est sous Azali que les comoriens sans parlement
La justice de notre pays n’existe pas. Pire elle s’est transformée en une organisation de malfaiteur à tous les niveaux :
- Incarcération de la population sans raison valable
- Intimidation des opposants à défaut de les pousser à l’exil
- Des avocats qui ne plaident rien que leurs honoraires
- Des policiers et gendarmes qui rackettent impunément les pauvre gens
Nous avons vu le ministre de la justice lire en public le courrier d’un avocat adressé à un juge d’instruction.
Nous avons vu le ministre de la justice annulé plusieurs fois les municipales à Moroni puisque celui qu’il soutient a été battue par un autre de la même caste des malfrats.
Nous avons vu le ministre de la justice viré un juge qui a donné un verdict différant de sa respiration.
Tout cela mes chers amis ne se font pas dans une république même bananière comme la notre.
Pour couronner le tout
L’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, incarcéré il y a environ 4 ans sans procès, le gouverneur démocratiquement élu de l’ile d’Anjouan le Docteur Salami , c’est en conseil de ministre qu’on discute de leur sort et non au palais de justice. C’est du jamais vu dans un pays. Quand un ministre donne le compte rendu du conseil des ministres et fixe la date du sort de l’otage Sambi, c’est tout sauf un procès qu’il nous a promis. C’est une exécution
Le tristement célèbre Houmedi Msaidié porte parole de la bande fixe ce qu’il pense comme procès, le sort de Sambi et de Salami.
Un Etat de Droit c’est au palais de justice que les procès se déroulent et non conseil de Ministre.
Un Etat de droit n’a jamais gardé un citoyen sans procès durant 4 ans.
Un Etat de droit ne prend jamais en otage un élu de la république.
C’est ainsi que nous luttons contre cette dictature pour un Etat qui garantirait les droits élémentaires de tous les citoyens.
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