C’est la formule connu du Général De Gaulle qui légitime tous les moyens pour éliminer physiquement les dirigeants africains qui ont tenté de se libérer du joug de la France coloniale. Est-il vrai que la France a des intérêts et pas d’amis ? Je ne suis pas si sûre de cela.
Oui l’immigration en France vient en grande partie des pays où les dictateurs en place sont installés ou entretenu par Paris. Ces pays sont économiquement et politiquement liés par à la France. Cette dernière empêche techniquement de voire d’autres systèmes prospérés en Afrique au nom de leur intérêts. Elle biberonne les despotes ou une classe spécifique qui garde à leur place les pays. Tout démarche entrepris est réprimée impitoyablement ou bannis diplomatiquement.
Il est vraie que les dirigeants africains qui ont tenté de s’affranchir de la France n’étaient pas du tout des démocrates mais des gens qui se sont embrouillés. On ne voit pas dans ces pays que profit et stabilité pour des intérêts. La population et le bien être n’est que ruse de la puissance médiatique.
Tout dictateur ou dirigent corrompu africain, a droit à un séjour en France si ce n’est déjà sa nationalité française avant sa fuite de son pays d’origine. Le migrant dont on stigmatise est le pauvre gens qui cherche survie pour soi-même ou sa propre famille. L’ensemble de la population africaine observe cela comme une façon de les humilier. Les africains font rapidement le rapprochement de la France aux despotes qui les tuent et humilient d’une manière permanente.
Nous prenons quelques exemples très simples. Il y a 4 coups d’Etat en Afrique francophone ces dernières années. Ces 4 coups d’Etat ne sont pas vus de la même façon pour tout le monde. C’est la lecture Français qui pose nos interrogations. Le Mali la France est en désaccord totale et une crise diplomatique est bien installée. Tout le monde a compris qu’on a touché des intérêts.
En Guinée, le tombeur d’Alpha Condé est aménagé. Il faut dire qu’il a une période de grâce tellement Condé nous empêchait tous de respirer. Pour l’instant on cherche à observer la direction de Mamady Doumboula.
Au Burkina Faso personne ne comprend. Mais une chose est sure c’est un pays francophone donc condamner à rester marginale à vie. La stabilité c’est à l’époque de Comparé.
Au Tchad c’est la Totale. On a installé le fils d’Idriss et la France l’a débarrassé de sa rébellion comme fut le temps de son père. Là bas la France avait les moyens de faire respecter la constitution mais a choisie le petit fils Kaka. C’était le président de l’assemblé qui devrait assurer la continuité de l’Etat. Vue des africains, la France franchisse une ligne rouge dans sa main mise. Sur ce point, les intérêts de la France posent vraiment problème.
En outre le Franc CFA qu’on parle, n’est pas une monnaie unique. Le franc CFA du Tchad n’est pas valable en Cote d’Ivoire. Tout d’abord il faut comprendre que l’UEMOA qui comprend les huit pays de l’Afrique de l’ouest et la CEMAC qui prend les six pays d’Afrique centrale. L’UEMOA et la CEMAC n’ont pas la même traduction du CFA. Le CFA est en réalité la monnaie des « colonie française d’Afrique ». L’UEMOA et la CEDEAO l’appelle « le franc de la communauté financière en Afrique ».
Cette monnaie est émise par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest pour les huit États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ; il devait être remplacé par l’Eco, monnaie unique de la CEDEAO.
La CEMAC traduit le franc de la coopération financière en Afrique centrale, émis par la Banque des États de l’Afrique centrale. C’est pourquoi les deux monnaies CFA ne sont pas du tout pareilles.
Le franc CFA est une contre-valeur à parité fixe avec l’euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français. Cela s’ajoute le FRANC Comorienne. C’est par là que peut être les autorités italiennes ont raison. La France récupère l’ensemble de l’Afrique ou du moins l’Afrique de l’Ouest. Beaucoup d’intellectuelles et économistes africains trouvent que le Trésor public français n’à rien avoir avec notre monnaie.
Celui qui fera de cette partie une bataille doit comprendre que sa mort n’est pas loin car ce n’est pas une mince affaire. Laissons l’Italie gérer cela à notre place, elle a les moyens de résister. Notre rôle c’est de partager uniquement ce qu’elle dit sans faire de vague.
Si on ne veut pas l’immigration africaine, la réciproque est toujours vraie. Dans ce cas précis le trésor publique français doit aller voire ailleurs. Sinon laissez les bateaux de migrants rentrer dans les ports français. Leur caution de survie se trouve au tresor public français et non en Italie.
Vouloir aller voire ailleurs ce n’est pas anti-français. C’est juste une formule française. On n’a pas d’amis mais des intérêts. Ceci est valable à l’autorité politique comorienne. Assoumani Azali est lié à jamais à la France pour nous torturer, piller et mépriser. Il faut aller voire d’autre qui acceptera de nous libérer et déloger Azali. Il n’est pas tard pour bien faire juste le courage de sortir dans le déni.
MAHAMOUDOU Ali
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