En moins d’un mois après sa désignation controversée et contestée par l’opposition comorienne comme « ambassadeur » de l’union des Comores à l’Union des Comores à l’Unesco, le professeur et prédicateur Barfahil a réussi l’exploit de semer une vraie pagaille diplomatique et éthique sein de cette noble et auguste institution réputée pour sa discrétion et son attachement à la transparence.

Les autorités de fait des Comores vont devoir s’expliquer sur diverses questions essentielles et embarrassantes. D’abord , quel est le vrai statut du professeur et prédicateur Barfahil ?
Pourrait il , comme il continue à le faire au sein même de l’Unesco , à donner des cours via inter.et et en ligne , des cours et conférences sur l’islam ?
Son statut de prédicateur est compatible avec celui d’ambassadeur de l’union des Comores à l’Inesco ?
Des observateurs l’ont vu et filmé dans une pièce à l’Unesco , lors de la dernière assemblée, entrain d’enregistrer sa conférence sur la religion . Dans l’attente de la décision du tribunal saisi d’une demande de suspension de l’exécution des lettres de créance du dictateur Azali Assoumani portant sa désignation comme ambassadeur, les autorités de fait vont devoir s’expliquer sur ces questions.
Une autre question encore plus embarrassante pour Moroni car elle met à jour les mensonges et le double jeux de azali qui publiquement fait croire au Maroc son soutien alors qu’une algérienne au profil ambiguë est au cœur de sa diplomatie .
L’ambassadeur de azali à l’inesco va devoir préciser le statut de sa secrétaire très particulière et les modalités de sa rémunération comme secrétaire d’origine algérienne au sein de la délégation comorienne à l’Unesco.
Le Maroc appréciera le jeu du colonel Azali Assoumani.
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