Discours du 26 octobre 2021 à place de la République.
Chers camarades de lutte, mesdames et messieurs, chers compatriotes, Assalamou anlaykoum.
Le discours d’aujourd’hui porte sur le discours du criminel Comorien, le colonel putschiste, Azali Assoumani lors de la cession ordinaire des Nations Unies.
L’assemblée Générale des Nations Unies est l’un des six principaux organes de l’ONU. Elle a un rôle de consultation pour les questions touchant au maintien de la paix et de la sécurité internationale.
Comme vous le savez, il est de coutume que les chefs d’états du monde entier se retrouvent ensemble à l’occasion de ce grand rendez-vous annuel des nations unies. Et les Comores n’ont pas fait exception.
A l’occasion de la 76eme cession ordinaire des nations Unies, le Colonel Azali Assoumani a pris part à cette Assemblée. Et au-delà des erreurs de phrases et de prononciation devenu son habitude, Azali Assoumani a une nouvelle fois gâché l’unique occasion de faire connaître notre pays au monde entier. Car, à cette occasion, chaque pays plaide sa valeur ajoutée, expose ses revendications, son hospitalité et sa position géopolitique.
Chers compatriotes, oui, Azali a une nouvelle fois ridiculisé les Comores et les Comoriens avec son discours qui est tout sauf pour les comoriens. C’est seulement au nom de sa délégation et de son gouvernement qu’il s’est exprimé et non au nom du peuple Comorien. Le peuple comorien est encore sous le choc, car le contenu de son discours a choqué tout un peuple.
Mais, que retenir de son discours ? Les brillantes élections du SG de l’ONU comme il le soutenait ? Ou qu’il trouve New York belle et brillante? Ou encore entendre ce criminel dénoncer les les changements des institutions dans le monde tout en mettant un doigt d’honneur au peuple comorien ?
Ce lâche, ose encore d’une volonté de son gouvernement illégitime et illégal, d’œuvrer pour paix et de cohésion.
Comment un chef d’État peut il appeler à la paix dans les tribunes des Nations Unies alors que dans le même temps dans son propre pays il continue de massacrer, de martyriser et d’assassiner des innocents.
Il a parlé de la crise de la pandémie qui, selon lui encore, aurait creusé les écarts entre riches et pauvres, mais il ne dira rien sur ce qu’il a fait pour réduire ces écarts car il n’en a rien fait. Au contraire, il a d’avantage contribué à défavoriser ces derniers, à l’instar des aides destinées à la population, qu’il a lui même détourné au profit de ses proches, et par la suite revendu à la population comorienne sur les marchés.
Donc, comme il n’avait rien de concret à dire, il s’est bêtement aventuré sur des sujets de l’international, et comme d’habitude, a à nouveau commis l’irréparable.
C’est d’abord la question de la Palestine, en réalité cette question est devenue un rituel pour les chefs d’états des pays de la ligue arabe. Sauf que la posture du colonel Azali était de s’inscrire dans une démarche pour obtenir à titre personnel les faveurs de certains pays.
Et, comme pour le conflit opposant le Royaume d’Arabie Saoudite et le Qatar, Azali vient de mettre de l’essence sur le feu. Et ce n’est pas n’importe où, c’est dans l’hémicycle des Nations Unies, où il a osé déclarer la guerre à l’Algérie, en déclarant sur la question du litige qui oppose l’Algérie au Royaume du Maroc, que la terre en question est marocaine. Bien évidemment nous comprenons le pourquoi.
Il s’est aussi aventuré sur la question du Thaiwan devenu chinoise selon Azali et ce, malgré la volonté des thaiwanais. Tout pour obtenir les faveurs du géant chinois.
Il parlera également de l’Afghanistan et des talibans, et d’autres problèmes du monde, sans mesurer les conséquences de ses propos sur les Comores et pour les comoriens.
Bien évidemment qu’il a été facile de se balader ainsi dans des histoires qui n’intéressent pas la population comorienne, alors que le litige franco-comorien sur la question de Mayotte, qui a toujours été au menu de tous les chefs d’états comoriens, lui, a été mise au placard, car tout le monde sait, Azali n’a aucune dignité. Azali a abandonné la question de Mayotte, car il l’a cédé à la France. Rappelez-vous de l’intervention en ce sens de l’ambassadrice de France lors de la célébration du 14 juillet près de l’ambassade de France aux Comores.
Il s’accroche toujours à l’idée d’une émergence à l’horizon 2030. Et pour y parvenir il souhaite miser sur une stabilité politique alors que c’est lui qui déstabilise le pays depuis 1999. Qui ne connait pas l’histoire d’Azali ? Ses coups d’État militaires, son coup d’état Constitutionnelle, ses coups d’État électorales, ses coups d’État contre nos institutions et j’en passe…
Dans le notre pays il n’y a plus de cohésion, plus de sécurité, plus d’apaisement, plus de justice, pas d’éducation, pas d’emploi, pas d’économie, pas d’infrastructures, pas d’eau, pas d’électricité, pas d’énergie, plus de liberté, pas de structures sanitaires, pas de santé, pas de valeur ajoutée, plus de valeurs morales, plus de traditions etc… De quelle émergence envisage-t-il ? L’asservissement peut être ? Jamais le peuple n’abdiquera face cette bêtise.
Et il ose parler de justice en appelant les comoriens à faire confiance à sa justice. Qui de nous ici, ne sait il pas qu’aux Comores il n’y a plus de justice mais plutôt du commerce. Celui qui a les moyens est assuré de gagner.
Mais de quelle justice parle-t-il ? Celle de Faina? Le major Bapalé? Le jeune Ahmada Gazon ? Saleh, le major Moutu, le commandant Faiçoil ?
Ou peut-être celle de Sambi, Salami, Abdallah Abdou Hassani, Mohamed Moina, Dr Halidi, Charkane, bobocha, etc…
Comment peut il nous parler de justice ou d’émergence, quand des militaires et des civils sont abattus dans des camps militaires et des bâtiments publics, et qu’on ne soit pas capable de nous dire qui les aurait tués ?
Comment peut il nous parler de faire confiance à la justice, quand on sait que la petite Faina de 5 ans a été enlevée, séquestrée, violée, assassinée et enterrée dans des conditions hors du commun, et que la justice azaliste n’arrive pas à faire la lumière sur et à élucider le crime commis ?
Comment peut il nous oser nous demander de faire confiance à une justice émergente alors que le major Bapalé, a été enlevé, séquestré, assassiné et enterré vivant, et que cette justice n’a pas le courage de mettre la main sur les hauteurs alors que tout le monde sait qui sont les hauteurs ?
Qui ne sait pas qui est le coupable de la mort d’Ahmada Gazon?
Qui ne sait pas qui a commandité la mort de nos frères : le commandant Fessoil et les autres
Comment peut-il nous parler tout le temps d’émergence alors qu’il n’y a aucun projet clairement indiqué, aucun objectif clairement précisé ou identifié, aucun programme clairement présenté ?
Et comme il est hanté par son émergence, il fallait qu’il revienne sur l’échec de la conférence de Paris de décembre 2019. De cette conférence, il n’a rien obtenu jusqu’à maintenant, car, qui aurait eu le courage d’investir dans un pays sans électricité, sans eau et sans justice? Mais bon, il continue de se ridiculiser.
Oui, il n’a pas non plus oublié les nouvelles technologies de l’information, son pire cauchemar. Alors, pour traquer les comoriens qui sont sur les réseaux sociaux, il ose parler d’une loi pénale spécialement dédiée à ça.
Que dire du dialogue qu’il essaie de s’approprier l’initiative ? Un cauchemar franchement. Mais qui ne sait le pourquoi un telle initiative a été entreprise? Ses propos sur ce sujet restent exactement le même que lors de sa campagne pour appeler les structures politiques à prendre part aux élections truquées et volées de 2019.
En conclusion, au vu de son discours et de son contenu, en réalité, Assoumani Azali n’a fait que montrer sa schizophrénie, lécher les bottes d’autres pays, mendier car c’est un mendiant.
Il n’a su rien mettre en valeur pour ce qui est de son propre pays contrairement aux autres présidents et chefs d’état qui ont fait des discours exceptionnellement sérieux et encourageant envers leurs peuples.
Mais qu’aurait pu dire Azali, alors que sa politique repose essentiellement sur la peur et le mensonge?
Le discours d’Azali reste tout simplement du bavardage et du gâchis pour les comoriens.
Non. Mr le Colonel Azali Assoumani. Vous ne représentez pas le peuple comorien, car vous n’avez aucune légitimité. Vous êtes là honte pour notre nation, un voleur, un criminel, un assassin, un terroriste, un putschiste, un hypocrite et un menteur. Voilà vos qualificatifs.
Mes chers compatriotes
C’est à nous de nous ressaisir pour défendre la dignité de notre pays et son rang sur la scène internationale.
Merci
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