Les Comores ont célébrés la journée de l’environnement sous les applaudissements des comoriens. Les discours se succédaient sous le mot d’ordre protection de l’environnement. Ces discours de nos autorités font suite à ceux prononcés aux Nations Unies et au Maroc.

Ingénieur en génie alimentaire, spécialisé en suivi et évaluation agricole, industriel et de l’environnement.
Pourtant les Comores font partie des pays les plus pollués de la région de l’océan indien. Sur toutes les régions du pays, au bord des routes, on rencontre des épaves et des carcasses de voitures rouillées abandonné. Les plages polluées par des bouteilles et des sacs en plastique. La forêt a été détruite dans plusieurs régions.
Les gouvernements comoriens n’ont jamais mis en place un programme de protection de la forêt. Avant l’indépendance la forêt a été surveillée par une police bien spécialisée afin d’arrêter l’abattage des arbres, le feu de forêt et l’agriculture sauvage.
Malgré des aides internationales provenant des organismes des nations unies, les Comores font partie des mauvais élèves en matière de la protection de l’environnement. Les discours n’ont jamais été suivis d’actions.
Conséquence : précipitation rare, surtout au Nord de la grande Comores, réchauffement et changement climatique. Les photos suivantes que je les ai prises dans la région d’ Itsoundzou illustrent, en partie, cette situation.



Soulé SAID ABDOU
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