C’est devenu la règle. Chaque année les épreuves fuitent. C’est dommage ! Cela montre bien notre incapacité à donner du crédit aux examens nationaux. On se demande à qui la faute. Ma réponse est claire: la faute est aux autorités compétentes qui sont très incompétentes quand il s’agit d’organiser des examens crédibles salués de tous.

La faute est aussi au chef de l’État qui est au courant de ces scandales à répétition qui rythment les années scolaires. Le réseau de la fraude est bien rôdé à la tâche. Le chef de l’État maintient les mêmes personnes aux mêmes postes pour des raisons politiques ou autres alors qu’il a le pouvoir de démanteler ce réseau mafieux. Un simple décret suffit. Mais il a fait le choix du silence. Il n’en parle même pas. Ce qui montre qu’il se soucie de peu (pour employer un euphémisme.)
La faute à la Justice qui est très laxiste. Rien n’empêche ces fossoyeurs de l’Éducation d’agir. Ils ont la garantie qu’ils ne seront pas inquiétés. Ils se font de l’argent au détriment de notre éducation.
La faute à nous enseignants. Nous ne faisons rien. Nous ne manifestons pas notre mécontentement, notre désapprobation. Beaucoup prennent part à la fraude. Nous sommes coupables.
Je crois qu’il faut privatiser l’organisation des examens. L’État a échoué.
IL EST TEMPS D’AGIR.
Abdoulfatah Ali
La responsabilité est aussi dans la parole – Comores Salam Politis (salam-politis.com)
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