Discours bilan du colonel Assoumani.
Le Collectif de Paris, Place Stalingrad.
Dimanche 02.05.22.
Chers compatriotes ; Chers camarades de lutte ; Mesdames et messieurs.
Assalamou anlaykum.
Que la paix et la miséricorde de Dieu soit sur vous.
Nous voici encore une fois réunis pour manifester contre la dictature et pour l’Etat de droit dans notre pays. Encore plus déterminé que jamais, nous œuvrons pour la sauve garde de notre pays et son peuple, en leur débarrassant du dictateur sanguinaire Assoumani Azali et son caste familiale.
Je tiens avant tout, à vous rassurer que nous sommes sur la bonne voix. Nous luttons pour une cause noble et juste. Nous accomplissons un devoir patriotique. L’histoire écrira et nous témoignera ; la nation nous en remerciera.
Mes chers camarades ; Nous luttons pour la sauvegarde de notre nation, une nation paisible et indivisible ; contre la tyrannie, la haine et la corruption érigées en état de fait par des indignes qui ne connaissent ni droit ni devoir ; les in vitro de la nation.
Je vous félicite toutes et tous, pour avoir sue laisser chacune et chacun son empreinte patriotique, dans la conquête pour un Etat de droit dans notre pays où doit s’enraciner et se hisser le patriotisme avant tout, la liberté en suite et la démocratie.
Chers compatriotes, mes chers camarades ;
Notre pays les Comores est plus que jamais en danger. Nous n’avons pas cessé de dire que la politique conduite par le puchtiste dictateur Assoumani Azali, qui maintenant gravement malade mérite l’isolement, oriente inexorablement notre pays à sa faillite et à son éclatement.
Il est clair, que la volonté du colonel fou est d’humilier les Anjouanais, en méprisant tous les enfants de l’île à commencer par l’ancien chef de l’état Ahmed Abdallah Mohammed SAMBI détenu arbitrairement depuis 4 ans maintenant, sans aucun procès, et en dehors de tout cadre juridique.
Ensuite c’est au tour du gouverneur démocratiquement élu de l’île autonome d’Anjouan le Dr Abdou Salami d’être destitué illégalement de ses fonctions de Gouverneur de l’île, suivie de son placement en détention provisoire pour être condamné à une peine d’emprisonnement de 15 ans, sans possibilité de recours.
Les cas d’Anjouan sont multiples et variés. Le monde entier à suivi avec stupéfaction l’humiliation de trop à l’endroit de l’actuel gouverneur de l’île d’Anjouan Mr Anisse Chamsidine lorsque publiquement devant tous les journalistes, le colonel fou demanda à celui-ci à l’aéroport, de se mettre à quatre pattes et de faire dix pompes.
Non satisfait, plus de 70 personnalités politiques anjouanais sont aujourd’hui détenus dans les geôles du colonel fou Azali Assoumani à Anjouan.
Derrière tous ses actes barbares et indignes ce ne sont pas seulement des hommes et des femmes qui se voient humiliés, mais c’est la paix et la concorde nationale qui sont menacés.
Mes chers amis ; Beaucoup est fait; et la corde se resserrebien au tour du coup du tyran. Vous l’avais bien remarquez, après avoir circulé partout où quelqu’un peut l’entendre pour se précipiter et rappeler au monde qu’il est encore le Président des Comores. Il commence à avoir du mal à articuler les mots. Ces proches témoignent de ses chutes répétitives. Son cerveau étant surchauffé, il a besoin d’une ventilation extérieure pour tenir 12minuites de discours en publique avant qu’il ne s’évanouit. Bientôt, il se mâchera la langue et on le remarquera visiblement quant il avalera son sang et versera le reste.
Il est urgent qu’on stoppe cette folie meurtrière et discriminatoire du colonel fou qui chaque jour manœuvre dangereusement pour opposer les comoriens entre eux,
En effet, devant une crise socio-économique permanente et durable, des institutions politiques abolies, et le reste tenus avec mains de fer par des imposteurs qui n’ont ni loi, ni foie, le pays va à vau-l’eau.
Devant une conjoncture internationale défavorable et une faiblesse des ressources financières persistante, le pays continu avec Assoumani son immersion assurée vers 2030.
Entre les pénuries des produits de première nécessité d’une part, les viols des enfants et le vol libéralisé par l’Etat, d’autre part, sous la vapeur chaude du coronavirus, les Comoriens sous Assoumani Azali s’éteignent lentement, mais surement.
Bien que les délestages se pérennisent, au cours de ces discours, Assoumani à le culot de prétendre que 70% de la population comorienne bénéficient de l’énergie au quotidien. Ce sont des discours d’auto-glorification, qui visent à promouvoir sa réussite par la salive, et tenter de faire oublier que la population prie pour les milliers de leurs enfants disparus en mer, en voulant fuir la misère aux Comores. Ou encore que la population pleure pour les centaines de leurs enfants retenus prisonniers politiques, sans oublier la lâcheté devant la gestion du crache de l’avion de la compagnie « AB aviation ».
La justice au Comores, reste un rêve ou plutôt une chimère. Une Justice permettrait aux Hommes de vivre ensemble et en harmonie, elle permettrait de séparer ce qui est juste de ce qui est injuste. Elle se baserait sur des lois et se reposerait, d’après la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, sur des grands principes tels que : L’impartialité, l’indépendance de la justice, l’égalité de tous devant la loi, la gratuité pour que, qu’on soit riche ou pauvre, la justice soit accessible à toutes et tous, ou encore, la présomption d’innocence.
Tels sont les principes fondamentaux d’une justice dont, aux Comores hélas, ont voit le contraire.
Libre à qui peut de vérifier si l’ensemble des prisonniers politiques aux Comores à commencer par l’ex président Mohamed Abdallah Mohamed Sambi à connu une justice.
Libre à qui veut de se poser la question, si le comandant Faisoil ou le docteur Djaza sont morts dans un pays de justice.
Malgré ce tableau de fléaux non exhaustif des calamités causées par un système dont les principaux critères de qualités sont basées sur les liens de sang et la soumission, des enfants du pays refusent de voire la dérive devant laquelle le pays se trouve et continuent à croire à une émergence tout en noyant.
Mais la vérité finit toujours par émerger. C’est fut notamment, celles de la mafia qui gangrène le pouvoir illégitime et autocratique, à travers ses enfants protégés.
Pas moins de onze opérations mafieuses drainaient des dizaines de kilogrammes d’or, en moins d’un trimestre. Et pas la moindre enquête sérieuse.
Ce scandale ne s’est pas résumé à 49 kilos d’or seulement, non ! Il y a eu aussi de la drogue dure et des armes. Pire encore, Nouroudine Abodo le Satan aux os longs de la cour-cours est le propriétaire de la maison servant de la cachoterie. Et son fils farid Abodo qui fût le propriétaire d’une vedette rapide qui oscillait en un clin d’œil les îles de l’océan indien, détenait des armes, de la cocaïne, ainsi que des centaines de milliers d’euro tous, retrouvés lors de la perquisition. Tout cela Assoumani est l’arbitre principale. Lui seul qui a autorisé le jet privé à survoler notre espace aérienne et fouler notre sol. Mais, à ce stade, le ridicule ne tue pas.
C’est bien sur cette voix que l’on veut nous faire croire qu’on se dirige vers l’émergence au fond de l’océan ! Mon œil !
Il n’empêche que lorsque l’irréparable est commis et qu’un tel banditisme terni l’image du pays sur les cimes de la gestion mafieuse d’un pays et de la criminalité internationale, nul ne saurait plus prétendre, qu’il ne savait pas qu’une dictature constitue une mer porteuse de chérubins, qui se transforme les uns en requins, et les autres en poissons volants ou en vautours !
Toujours est-il que pris la main dans le sac, il n’est resté aux commanditaires que de permettre aux complices de s’évader.
Décidément, les assises et le dialogue ont produit de quoi à susciter les appétits et nourrir les plus voraces…
Je vous remercie.
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