Chers compatriotes, mes amis de la lutte.
Depuis Mars 2019, nous nous révoltons contre la dictature et la tyrannie, et pour un état de droit dans notre cher pays les Comores. Aujourd’hui nous fêtons une nouvelle année avec souffrance, dans la famine et la soif, dans l’obscurité et dans le floue. Dans la terreur et dans le mensonge déguisé en mode de gouvernance ; mais aussi dans l’endurance et persévérance de la lutte. A cette occasion je vous souhaite toutes et tous une année beaucoup plus meilleure, de changement, de paix de prospérité, d’entente et de réussite.
Chers compatriotes ;
Depuis la réélection controversée d’Assoumani, le pays s’immerge dans une gestion chaotique, soutenue par les vols, les violes, la gabegie et le mensonge érigé en mode de gouvernance aux allures autoritaire.
Manifestations de contestations, arrestations et emprisonnements arbitraires des opposants comme des journalistes ; la situation reste inquiétante sur toute l’archipel et particulièrement à Anjouan.
La diaspora reste toujours le fer de lance de la contestation. Et pour cela, bien que nous constituions “la cinquième île des Comores”, nous sommes traités comme des apatrides.
En effet, pendant que les autres pays organisent leurs Diasporas, les Comores nous chassent, nous insultent et nous poussent à rester en exil.
Mes chers amis de la lutte
Toute année qui commence un bilan du passé s’impose. Où sommes-nous dans la lutte contre la tyrannie aux Comores ?
Nous sommes à la croisée des chemins. Le Collectif de Paris était parmi les précurseurs dès le début. On était partenaire du CNT jusqu’au congrès de Lyon. A la sortie de ce congrès, avec nos délégués, nous faisions partie du FTD. Les choses ont évolué avec le pacte de Montreuil qui a aboutie au Front commun. Nous sommes derrière le front commun tout en gardant notre indépendance et la bonne cohabitation des autres groupes d’opinions différant.
Sur ce parcours nous avons laissé des plumes. Nous avions des camarades qui nous ont lâché mais d’autres nous ont rejoints. Ce passage non linéaire provoque des fois des tensions qu’on peut penser internes. La réalité est tout autre. Les ennemis de la lutte font tout pour mériter notre proximité afin de parasiter nos actions. Ils se croient trop malins mais « hari, mhadaya mdru nde daba ; pvo yafikiriwu, mhadalwa katsudjuwa ».
A la fin de 2021, nous faisons partie de l’union des collectifs. Notre objectif reste le même : résister jusqu’à la chute du régime dictatorial d’Assoumani Azali. Contribuer à la mise en place d’un état de droit et ramener une justice juste et punir les faux justes.
Nous avons réussie dans la duré de maintenir des manifestations non violentes. Les autorités de fait de notre pays entrent en France en catimini et leur rencontre peu glorieux s’affichent sur les réseaux et confirme leur banditisme.
Nous avons réussi à dénoncer et signifier à tous les instances de l’opinion internationale le caractère autoritaire et dictatorial de ce régime dirigé en main de fer par un putschiste récidiviste, face à une population pacifique et abusée.
Nous dénonçons chaque dimanche les méfaits d’Assoumani aux Pays. Nous mobilisons tous les comoriens pour que la communauté internationale comprenne ce qui se passe aux Comores.
Lors de la conférence de Paris en 2019, nous, les uniques permanents partenaires économiques de notre pays, manifestions dehors. C’est le seul jour de l’histoire de cette lutte que nous avons enregistré des blessés grave.
Par nos démonstrations, et après vérification, l’union européenne pointe l’échec par la corruption et l’incompétence de ce gouvernement de fait à la barbichette d’Assoumani au palais du peuple.
Grace à notre persévérance pour la cause juste, nous avons vu le monologue d’Assoumani et ses proches, passé comme les assises debout : Un pique-nique.
En plus comme toujours, certains de nos camarades qui nous ont trahit pour prendre part a ce festin, ont toutes et tous tombé dans l’anonymat vêtu de honte et disparu dans l’obscurité.
De Genève à Bruxelles et partout dans le monde, nous avons dénoncé les assassinats, les emprisonnements arbitraires et les exécutions extrajudiciaires d’Assoumani Azali et sa famille.
Aujourd’hui, après avoir séjourné des semaines durant au frais des contribuables comoriens, il vient nous vendre la présidence de l’Union Africaine, comme gâteau apporté aux bébés.
Quels mérites, quelles compétences, quelle expertise et quels moyens tu crois avoir, plus que les présidents de l’Afrique de l’Ouest démocratiquement élus ou souverainement et légitimement intronisés ?
T’ais tu demandé pourquoi les autres qui méritent de loin que toi ne se sont pas bousculés pour briguer ton eldorado ?
En attendant voire ce qui va se passer en février, nous disons que l’Union Africaine est entrain de perdre son âme, ternir son image, fouler au pied les valeurs universelles de respect des Droits humains, et passer à côté des engagements des pères fondateurs de ce qu’on appelait jadis l’OUA.
Avec une probable succession de Macky SALL par le Grand Putschiste et Dictateur sanguinaire comorien Assoumani Azali en février 2023, les Africains sont entrain de cautionner la répression, les coups durs et les assassinats perpétrés sur la population comorienne par le régime dictatorial de cet homme sans foi ni loi.
Il est inconcevable et scandaleux que dans une Afrique dont la jeunesse se dresse en éveil et se mobilise en faveur de la défense des Droits humains et de la bonne gouvernance, les dirigeants de ce beau continent d’avenir puissent fermer les yeux sur le sort réservé au peuple comorien, un peuple livré à lui-même et qui subit au quotidien les sévices d’un régime tyrannique et sanguinaire dirigé par ce putschiste multirécidiviste.
Que la jeunesse et tous les démocrates africains fassent entendre leur voix en s’opposant à la désignation du dictateur sanguinaire comorien à la tête de l’Union Africaine. Placer le Tyran des Comores Assoumani Azali à la tête de l’UA est un redoutable coup de massue porté à la démocratie et aux Droits de l’Homme.
Cette année la lutte doit avoir les mises à jour nécessaires pour faire face au défit imposé. Nous les aurons et ils seront jugés par le peuple pour haute trahison. Les actes de hautes trahisons ne manquent pas. Eux-mêmes les affichent avec fierté sur les réseaux.
Vive les Comores et vive la lutte contre la tyrannie ;
MPAKA DAWULA YAHAKI,
Je vous remercie.
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