Dimanche 30.01.22
Chers compatriotes ;
Mes chers amis de la lutte contre la dictature et la tyrannie dans notre pays les Comores.
Comme toute l’espèce des Cœlacanthes, ce poisson mythique censé avoir disparu il ya 70 million d’années, les Cœlacanthes des Comores sont apparue dernièrement au Cameroun. Cœlacanthe c’est le nom qu’on a donné à notre équipe nationale pour signer le biotope importent, mondialement reconnu et localisé au sud Ouest de la grande île de l’archipel des Comores de ce fossile marin.
Aujourd’hui nous rendons vibrant hommage à nos héros : les Cœlacanthes. Sur cette place de la République, lieu emblématique pour nous, de la lutte contre Assoumani Azali et sa bande, nous rejoignons le peuple comorien pour rendre hommage à notre équipe nationale.
Chers amis ;
Le monde entier parle de nous et cette fois-ci en bien. Tous les commentateurs sportifs parlent de cet épisode qui reste désormais dans les archives, au sujet de la rencontre de Comores contre Cameroun, lors de la CAN 2021. Participer à la CAN 2021 au Cameroun n’a pas été chose facile. Mais nos joueurs du Gombesa ont marqué la fierté de notre pays à un niveau jamais connu jusqu’ici.
Chers amis ;
Le monde entier en parle et continu de parler ; mais il ne dira jamais assez. Qu’est ce que n’a pas vécu les Cœlacanthes au Cameroun? Ou plutôt, qu’ont-ils fait les Cœlacanthes des Comores pour mériter cette débandade chez ceux qui était censé donner la leçon et montrer le bon exemple sur le football africain ?
Voici les 7 clous placés aux pieds des cœlacanthes et qui a couté le score de 2 à 1 en faveur de l’équipe de Cameroun :
- 11 joueurs ont été testé positifs au covid 19, pendant qu’il fallait exactement 11 sur le terrain;
- Les 2 gardiens sont comme par hasard, sur la liste rouge des interdits de jouer.
- Ce là amène à prendre un défenseur, le jeune Chekir Alhadhure, et le placer comme gardien de but ;
- L’équipe va devoir jouer sans leur coach sur le terrain, lui aussi testé positif;
- Jusqu’ici le staff est réduit de moitié à cause des tests, tous sont positif au Covid19;
- Pour couronner le tout, l’équipe va devoir emprunter un bus non escorté, faufilant les rues de Yaoundé pour se faire un chemin et se rendre au stade.
- Arriver sur le terrain, on nous colle un carton rouge à la 5ieme minutie du jeu, éliminant notre défenseur central et réduisant ainsi l’équipe à 10 contre 11. Et comme cela n’a pas été assez ;
- on assistera le dernier coup de sifflet final au cours de la dernière minutie sur une contre offensive décisive comoriens ;
- le tout dans un contexte d’une bousculade mortel des supporteurs.
Que peut-on imaginer si les cœlacanthes avaient joué à égales avec le Cameroun ?
Peut-on croire que le foot bol africain allait écrire une nouvelle page ?
Mers chers camarades
Ici place de la république, le collectif de Paris et l’ensemble des militants du Dawula Ya Haki rendons hommage aux enfants de la diaspora, aux joueurs dans leur ensemble et leur staff technique. Nous leur disons tout simplement Merci, nous sommes fière de vous et des efforts fournis.
Enfants de la diaspora, enfants des « laveurs de chiots », enfants des « sans abris », enfants des exilés, enfants comoriens tout simplement, la réponse que vous avez donnée à Assoumani et sa bande est proportionnelle à son mépris. Egale à lui-même, il n’est pas en mesure de comprendre le dévouement ni la porté de vos efforts et de votre geste dans l’histoire du football comorien.
Pourtant Assoumani comme président de fait, était bien à Yaoundé. Il était le seul et unique chef d’Etat au monde à avoir participé à cette CAN. On l’a vu avec son armada de ministre, comme ils allaient tenir un conseil de ministre là-bas, entouré de sa famille. De cette famille maudite il ne manquait seulement que le tout puissant Idarousse. Mais lui, malin qu’il est, il est resté boire calmement essence et pétrole aux hydrocarbures, croyant qu’il s’agit du jue que lui a offert son oncle. Il se rendra compte quand il finira par fondre les 2 poumons qu’il prêté à son ami pour survivre.
Mais qu’a-t-il dit en tète à tète Assoumani Azali à Biya? Qu’a-t-il gagner au cours de ce voyage, pour avoir dépenser l’argent du contribuable comorien pour être le seul à honorer cette CAN et ne mériter même pas une moto pour montrer à notre équipe le chemin vers le stade ?
Badi Comori na bahati mbi ! Ye woyi mwanadamu hindri Azali ??
Il n’a même pas été capable de faire retourner l’équipe nationale au pays pour vivre la reconnaissance du peuple comorien à leurs égards. Azali se précipita aux avant postes et se contenta d’un communiqué pour dire merci à ces héros, et informer à la nation que nos joueurs ont fait leur travail et on les verra après !
La vérité est qu’il se précipitait pour vérifier si son neveu n’est pas noyé dans le fioul.
Mes dames et Monsieur de la CAF, que fêtiez-vous là-bas pour n’avoir pas pu assurer même la sécurité de nos joueurs ? Et en même temps, Assoumani s’invente d’être vice-président de l’Union Africaine !
Chers compatriote ;
Dans un gouvernement républicain, le ministre des sports, le président de la Fédération et la vice-présidente de la CAF allaient rendre compte devant le peuple comorien. S’il y avait des élus de la nation dignes, cela mériterai une enquête pour localiser les défaillances et les responsabiliser. Mais comme il ne s’agit pas de l’argent des passeports, comme Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’est pas concerné dans cette mascarade qui inflige à la nation des dépenses folles et un mépris à l’échelle continental, cela reste sans importance.
Il n’ya aura pas d’enquête que quand ça concerne un prisonnier politique.
Il n’y a pas d’enquête sur les comptes offshores de l’enfant d’Azali à Dubail ;
Il n’y a pas d’enquête sur l’arrestation du directeur des aéroports de Moroni ;
Il n’y a pas d’enquête sur la disparition de millions de francs dans le bureau de Bellou ;
Il n’y a pas d’enquête sur l’enrichissent de Houmedi sur les dons du cyclone Kenethe ;
Il n’y a pas d’enquête sur les milliers de franc d’amande de la population sur le covid19 ;
Il n’y a pas d’enquête sur la sécurité et la sureté de nos aéroports, devenue un passoir.
Pire il n’y a pas d’enquête sur les assassinats extrajudiciaires de ce gouvernement.
Mes chers amis
Assoumani Azali ne voit qu’une chose : le pouvoir ou la mort.
Il a déjà commandé les t-shirts et casquette pour sa campagne. Il n’entend rien des palabres de ce monologue. Il a déjà ses propres conclusions.
Et dans l’en même temps, nous ne lâchons rien ;
Nous demandons un Etats de droit.
Que vive les Comores ; Nous vaincrons.
Mpaka dawula yahaki.
Je vous remercie.
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