Mes chers camarades de lutte,
Mes chers amis
Les Comores traversent une zone de turbulence depuis le coup d’état électoral du Putchiste multirécidiviste AZALI ASSOUMANI. Une crise sans précédent nous frappe de tous les côtés. Azali et ses sbires ont dépassé la ligne rouge depuis longtemps et aujourd’hui ils sont en train d’utiliser leur dernière cartouche en nous tuant par la faim. Aux Comores il manque de tout. Partout les Comoriens crient famine. Plus particulièrement à Anjouan ou on déplore des morts liés directement à la famine. Les enfants sont les plus touchés. Nous ne sommes pas en Somalie ou Yemene des pays ravagés par la guerre.

Sur l’ile d’Ajouan, une bataille pour la survie est menée. Caillou contre Grenade lacrymogène. Il ne s’agit pas d’une intifada en territoire palestinienne, comme on a l’habitude de le voir sur nos écrans de télévision. On n’est pas non plus en Ukraine sous les bombes. C’est ce qu’on a observé le 7/09 /2022 à Mirontsy dans l’île comorienne d’Anjouan. Cette ville incarne la bravoure. Les mirontsiens n’hésitent pas à défier le régime dictatorial quand il le faut.
Rappelons-nous de la mort de Bapalé. Ils n’ont pas hésité à déterrer son corps sous le regard des forces du désordre azalien. On déplore d’ailleurs des morts particulièrement des enfants et des blessés graves coté population. Certains ont même été attaqués dans une mosquée car les force du désordre ne reculent devant rien. Pour eux se trouver dans une mosquée ne veut pas dire qu’on est en paix. Mais il en fallait plus pour arrêter les mirontsiens.
Oui, mes chers amis, on est arrivé à un stade où le comorien risque sa vie pour un sac de riz. Les images qui nous viennent d’Anjouan sont tout simplement insupportable. Du jamais vu dans notre pays. Le comorien meurt de faim. Et je pèse mes mots. Même du côté du pouvoir dictatorial, illégal et illégitime , des voix s’élèvent pour tirer la sonnette d’alarme. Le riz, aliment de base est devenu une denrée rare. Les Comoriens qui se trouvent dans les îles voisines s’organisent comme ils le peuvent pour en envoyer à leur proche depuis l’étranger, mais là aussi la douane comorienne veut en tirer profit. Elle n’hésite pas à surtaxer les produits que les Comoriens de l’extérieur envoient à leur proches.
Le comble dans tout ça, c’est que la force du mal, veut mettre la pénurie du riz sur le dos du comorien prétextant les festivités du grand mariage. Et pourtant ils ont juste usé de leur incompétence pour installer la famine dans notre pays.
On dit que gouverner c’est prévoir. Pourquoi ces ripoux qui prennent un malin plaisir à vider les caisses de l’état ne se sont pas programmés Sachant que l’été c’est la période des machuhulis ? Ou tout simplement interdire les machuhulis le temps de s’organiser ? Pourquoi ne pas avouer aux comoriens que c’est leur gestion désastreuse du pays qui le plonge aujourd’hui dans cette situation chaotique ?
Mes chers compatriotes
Malgré que Mme la présidente Samia Soulouhou Hassani n’a pas hésité à pointer du doigt le gouvernement du putschiste, en démontrant que le comorien dépend à 80% de son pays, lls sont partis mendier du riz et veulent nous faire croire que c’est un don qui a transité par la Tanzanie comme par hasard. Admettez pour une fois que vous êtes des incapables, des nuls, des bon à rien. Ça nous éviterait de vous le rappeler.
Aujourd’hui le comorien commence à dire stop car trop c’est trop. Oui il y a des hommes aux Comores. Des hommes qui décident de briser le silence. Des hommes convaincus que Dieu ne changera pas notre vie tant qu’on n’aura pas changé de mentalité et de comportement.
Et quand je dis qu’il y a des hommes aux Comores qui élèvent la voix, il y a aussi des femmes patriotes, des wadzadze wa yirumbi. Ces dernières s’accordent à dire que ça ne peut plus durer. Elles sont allées jusqu’à se demander si on était gouverné par des musulmans et n’hésitent pas à pointer du doigt la notabilité.
Oui, on connait l’influence de la notabilité dans notre pays. Or, cette fois ci c’est silence radio. Cette notabilité qui a eu le pouvoir de bannir le président IKILILOU, ferment les yeux sur ce qui nous arrivent. Ces femmes dénoncent aussi le comportement des ulémas. Oui certains de nos ulémas ne jouent plus leur rôle de prêcher le bien et interdire le mal.
Toutes les wadzadze sont wayiroumbi, je profite donc de cette occasion pour dire à toutes les mamans que le temps est venu de défendre notre dignité, de lutter pour le futur de nos enfants et de nos petits-enfants.
Mes chers camarades
Avec la crise alimentaire nous observons les diversions possibles pour ramener l’opinion ailleurs. Encore une fois on nous parle de dialogue. Nous avons une crise politique et un usurpateur qui n’a pas la légitimité de parler à notre nom. Assoumani peut trouver encore des nouveaux amis issus de nos rangs. Car la famine ne frappe pas uniquement le comorien lambda, elle touche aussi ceux qu’on croyait naïvement lutter dans nos rangs. Notre ligne reste la même. Non au monologue d’Assoumani Azali. La démarche unilatérale de Mougni Baraka ancien gouverneur de Ngazidja est nulle et non avenue. Il a le droit de suivre ses lieutenants à savoir Hadjira, Djaé, Raoul, Oumouri et j’en passe. Non à d’autres manœuvres pitoyables. Le dialogue dans une République est connu. Boléro n’a jamais eu mandat pour parler au nom des moheliens. Le dialogue c’est la restauration de la République.
La vie est un ensemble de choix. L’ancien Gouverneur Mougni Baraka Said Soilihi a fait son choix. Le choix du ralliement. C’est raccourci facile pour ceux et celles qui ont peur de parcourir le vrai chemin.
C’est à nous de choisir notre destin et celui de nos enfants.
Est-ce cette vie que nous voulons léguer à nos enfants ?
N’est-il pas temps de dire stop ?
Continuons la lutte jusqu’à la fin de la tyrannie et le retour à un état de droit !
MPAKA DAWULA YA HAKI KOMORI







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