Assoumani Azali a fait avec une grande habileté la promotion de ses mensonges éhontés et
nauséabonde dans sa misérable allocution sans queue ni tête, devant la communauté internationale à
la 77ème Assemblée Générale de l’ONU.

Vous n’avez pas besoin d’être politologue pour comprendre que la tonalité du discours dénué de sens
du colonel dictateur signe l’échec pathétique de sa gestion calamiteuse et chaotique de notre pays.
Assoumani Azali et valets font honte à notre pays par des improvisations et une imprudence avérées en
prenant position radicales sur des questions de géopolitiques dont Azali lui-même particulièrement ne
maîtrise ni les tenant et ni les aboutissants : prendre position sur le conflit territorial sahraouis
opposants deux pays amis des Comores – l’Algérie et le Royaume chérifien du Maroc – ainsi que sur la
guerre russo-ukrainienne reste au demeurant la pire des décisions qu’aucun dirigeant comorien,
président fut-il, n’ait jamais prise. Assoumani AZALI fait l’amalgame entre relations internationales et
mégalomanie d’un dictateur de pacotilles ; il exporte sa mégalomanie et son autosuffisance
démesurées à la tribune des Nations Unies ; vouloir jouer dans la cour des grands sans disposer
aucunement des qualités d’homme d’Etat digne de ce nom, ni de la carrure ou de l’énergie et de la
vision et pas plus la légitimité et la légalité qui sont d’ailleurs des qualités d’un dirigeant respecté et
respectable, tout cela prouve indéniablement l’amateurisme, incompétence avérée, l’imprudence
flagrante et en même temps le comportement hasardeux et irresponsable du dictateur comorien et sa
mafia qui l’entoure. Et de rappeler qu’en agissant de la sorte, Assoumani Azali n’est plus à son premier
coup d’essai puisque, rappelons-le, il n’a pas hésité à dénoncer les accords de partenariat privilégié
liant le Qatar et les Comores en raison selon lui, de la rupture des relations diplomatiques entre Le
Royaume d’Arabie Saoudite et le Qatar. Ces deux puissances du Golfe viennent de se réconcilier, et le
dictateur malveillant reste dans l’embarras avec ses courtisans.
Si on décortique le discours prononcé par Assoumani AZALI, on s’aperçoit directement qu’il ne parvient
pas à dissimuler ses mensonges mais pire encore, se ridiculise et devient de facto la risée de la
Communauté internationale. Azali évoque la pandémie de la Covid-19 qui a mis tous les pays et les
économies du monde à genoux. Il oublie de montrer à son auditoire, à cette même Communauté
internationale comment a-t-il géré les aides en nature et la manne financière estimée à plusieurs
centaines de milliards apportés à notre pays sous forme de don ou d’aide par nos partenaires bi et
multilatéraux. Secret de polichinelle oblige, l’opacité devient mode de gouvernance, détournement de
fonds publics un exercice favori du régime sanguinaire du despote Assoumani AZALI. Preuve à l’appui,
la faillite des sociétés et des établissements de l’Etat scelle la banqueroute du régime satanique et
sanguinaire du colonel putschiste et sa bande de la Confrérie de Renégat des Comores connue sous le
fâcheux acronyme de la CRC.
Il a évoqué le risque de famine planétaire avec la hausse des prix du blé et feint d’oublier que son pays,
notre propre pays est d’ors et déjà dans une situation de catastrophe humanitaire due à – nous le
rappelons – sa politique et sa gestion de dilapidation des deniers publics. La pénurie du riz pour ne citer
que celle-là en dit long sur la banqueroute des sociétés d’Etat en particulier et du gouvernement illégal
du colonel en général.
Le ridicule ne tue pas lorsque Azali poursuit son discours en plaidant comme un syndicaliste que les
aides au développement doivent parvenir aux gens les plus nécessiteux ; il omet également malgré lui
de montrer comment lui-même et son gouvernement anticonstitutionnel ont-ils géré les aides du
cyclone Kenneth et celles liées à la pandémie.
Il ajoute à titre d’apitoiement, la situation alarmante d’une jeunesse livrée à elle-même en oubliant que
chez nous aux Comores si tu ne remplis pas les ces trois conditions :
- Etre militant de la CRC
- D’appartenir à la famille du colonel
- De vendre son âme et sa dignité en soutenant la dictature
Alors, quelles que soient vos compétences, vos diplômes, votre expérience, votre savoir être et votre
savoir-faire, vous n’avez aucune chance d’occuper un poste, même celui d’entretien des WC du palais
de Beit-Salam, cette présidence de la République transformée en centre de méditation des actes et
décisions les plus horribles contre la dignité humaine.
Selon toujours Azali, il faut privilégier le dialogue à l’affrontement : vous bâillonnez toute voix de
dissonance dans votre propre pays et vous avez le culot de rappeler à la communauté internationale
comment se comporter lorsque nous sommes en présence d’une situation de dissension pour retrouver
le consensus.
Lutter contre les trafics de tout genre :
- Trafic des être humains
- Trafic de drogue
Il oublie encore qu’au sein de son pouvoir sanguinaire opère des trafiquants de ligots d’or dont ceux
saisis à l’aéroport international Prince Saïd Ibrahim ont disparu dans la nature alors qu’ils doivent
revenir à l’Etat comorien en attendant l’évolution de l’enquête si enquête a été d’ailleurs diligentée –
rien n’est réellement sûr dans un système de gouvernement mafieux. Ou dans le pire des cas, ces
lingots d’or devraient être restitués à l’Etat malgache qui en est le propriétaire.
Donc Azali ne parlera jamais du trafic d’or impliquant ses valets ainsi que le trafic ou détournement de
la denrée alimentaire la plus prisée des Comoriens, le riz – Ntsoholé bo wanyawé – qui a affamé toute
la population comorienne à laquelle population, les adeptes du régime sanguinaire miroitaient à coup
de klaxons matin et soir la duperie de l’émergence à l’horizon 2030. Les amateurs qui nous gouvernent
dans l’illégalité la plus absolue oublient ou ignorent que le développement d’un pays est un
phénomène qualitatif de long terme. En claire, le développement est un ensemble de transformations
structurelles qui accompagnent la croissance économique. Il se manifeste par des changements
démographiques, sociaux et politiques ; et ces changements politiques font appel inéluctablement à
l’instauration d’une démocratie. Alors, les Comoriens comprennent bien que le discours de l’émergence
dans un régime dictatorial ne tient pas du tout la route. Azali ne badine pas dans ses mensonges,
lorsqu’il montre à la Communauté internationale que notre pays a renoué avec la paix et la stabilité ;
enfermé dans sa bulle d’amnésie, il ne se rappelle pas du tout qu’au lendemain de son hold-up
électoral du 24 mars 2019, le rapport préliminaire des observateurs de l’UA a mis en exergue les
fraudes massives d’un faux scrutin dont les résultats plongeraient les Comores dans une situation de
crise difficile à surmonter aussi bien sur le plan social que sur le plan politique. Et ce que nous vivons
depuis ce fameux 24 mars 2019 n’est que la conséquence du comportement d’un seul homme qui
n’aspire qu’à asseoir une monarchie héréditaire en réduisant le peuple comorien – ceux qui l’acceptent
– à la mendicité et la servitude. Il a martelé qu’il a tenu un dialogue national en février dernier pour la
paix et la stabilité ; mais sérieusement, un dialogue avec qui, dans quelle paix et quelle stabilité ? Avec les fayots de sa cour bien sûr ! Et de quelle paix s’agit-il lorsque vous emprisonnez vos opposants et poussez à l’exil ceux que vous n’avez pas eu le temps d’abattre à l’instar de ce que vous avez fait subir à « nos martyrs Bapalé, Fayssoil, Salim, Moutu … », et la triste liste n’est pas exhaustive !
Azali a fait allusion à la souveraineté des Etats et à la dignité humaine comme s’il était lui-même un homme fréquentable respectueux de la souveraineté de son peuple et de la dignité de tous les Comoriens. Le seul peuple qui préoccupe Azali ce sont les membres de sa propre famille (épouse, fille et fils et neveux) ainsi que les mendiants opportunistes situationnistes sans état d’âme ni scrupule qui l’entourent et soutiennent sa folie de grandeur pharaonique et sanguinaire. Le colonel putschiste a beau briller dans ses mensonges en articulant dans son irresponsable et nauséabonde allocution le concept de « droits humains » en faisant comme si la communauté internationale ne suit pas de près les exactions, les violations permanentes des droits de l’homme en refusant l’expression de ses adversaires. Il va plus loin dans sa folle course vers la tromperie en parlant d’alternance démocratique comme s’il a occupé des responsabilités au sommet de l’Etat sans qu’il porte atteinte à la constitution de son pays en s’attaquant à la démocratie par son refus d’une alternance démocratique, et le coup d’état constitutionnel suivi de son propre hold-up électoral corroborent à nos allégations. Le colonel dictateur comorien a terminé son discours par, selon lui, des réformes essentielles constitutionnelles et législatives. En effet, depuis quand un coup d’Etat constitutionnel est-il justifié dans un pays ? Ceux qui ont préparé le discours prononcé par le despote Assoumani Azali ne lui ont rendu aucun service car, comme disait le Feu Président Saïd MOHAMED CHEIKH, que DIEU l’agrée dans son Paradis, « le Monde nous regarde ». Et cette fois-ci, non seulement le monde nous a regardé, mais nous a aussi écoutés par la voix de celui qui ne dispose d’aucune légitimité et d’aucune légalité constitutionnelles pour représenter le peuple comorien à l’intérieur comme à l’extérieur des îles de la Lune.
Les mensonges ont assez duré, mais quoi qu’il vole très haut, un oiseau finit toujours par descendre, un adage ignoré par les fous de l’argent facile et les hypocrites qui s’identifient à l’islam, une religion qu’ils exploitent à des fins autres que spirituelles.
Il est temps que les Comoriens disent au putschiste historique multirécidiviste Assoumani Azali et à sa mafia qui l’entoure que « ça suffit ». Tout appartient au peuple comorien, et c’est à ce peuple de défendre ses intérêts et sa dignité tant bafoués par la CRC et les adeptes de la dictature sanguinaire.
Le 24 septembre 2022
Hassani Abdou
Massacre de l’AND à MBENI – Comores Salam Politis (salam-politis.com)
Manifestation devant le siège de l’UNESCO à Paris – Comores Salam Politis (salam-politis.com)
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