Chers compatriotes
Tout d’abord, en cette période du mois béni de Ramadhan kareem mubarak, je voudrais renouveler à vous toutes et tous les vœux de santé, de prospérité et de miséricorde. Que Dieu nous éclaire la voie insha-allah et qu’il répond favorablement et sans délais à notre engagement et à nos efforts, en débarrassant de notre pays les Comores, des mécréants, injustes et assassins qui gouvernent cruellement sur cette terre des musulmans et qui utilise la religion pour châtier ses habitants. Que Dieu réserve à Assoumani Azali et les siens un châtiment dur et brusque à la hauteur des douleurs qu’ils ont logés dans les cœurs des parents et proches des gens qu’ils ont assassinés et des mineurs qu’ils ont violés. Amine, Amine, Amine.
Mes chers camarades ;
Nul n’ignore l’ampleur de la crise économique et sociale qui s’aggrave et s’approfondit de plus en plus, à l’échelle mondiale et dans notre archipel, plus particulièrement.
En effet, dans ce contexte de sauve qui peut mondial, et dans un pays qui dépend pratiquement du recours à son diaspora et d’un système d’importations des produits de 1ere nécessité, la flambée des prix et l’inflation généralisée, font que le Comorien ne peut que subir l’irresponsabilité d’Assoumani et l’égoïsme des siens qui ne pensent qu’à remplir les poches au maximum et se tenir prêt pour déguerpir. Devant un tel constat, le Comorien ne peut que se résigner avec amertume et colère et ne se projeter que dans la survie.
Cette situation perdure depuis le cyclone Kenneth qui a dévasté les champs, notamment les bananiers et dont le citoyen lambda n’a toujours rien vu des aides internationales chiffrées en milliards. Cette irresponsabilité on la vie quotidiennement. N’étions nous pas les témoins de l’insouciance et l’indifférence marquées par ce gouvernement de fait lors du crache lâche d’AB Aviation ? N’a-t-on pas appris que, non seulement le gouvernant de fait ne s’est préoccupés que très tardivement du crash lâche d’AB Aviation, mais qu’en plus, les plongeurs professionnels devaient se débrouiller pour se nourrir et comptaient sur les proches des victimes pour contribuer le carburant en vue d’assurer les recherches ? N’a-t-on pas entendu ce gouvernement de fait se venter en affirmant avoir débloqué plus de 25 millions pour ces recherches sans pouvoir justifier l’utilisation ?
Nous comprenons que le quotidien des Comoriens, est le dernier des soucis du tout puissant Kamal Soef, ministre des finances et spécialiste des assassinas par empoisonnement et chef des IVG des mineurs.
Manifestement, le pays risque de s’enfoncer davantage dans un cercle infernal de la vie chère, de la précarité et de la pauvreté or, depuis 2016, le pouvoir d’Azali s’est empressé de contourner la loi sur la passation des marchés au profit du gré à gré. Ce ci a multiplié les retro-commissions et les détournements de deniers publics et de permet des commandes à hauteur des plusieurs milliards de fc au profit des hommes d’ombre de Mm Ambarre. Ceci a eu pour réaction immédiate de la part de nos partenaires au développement dont la Banque Islamique de Développement, l’annulation de leur contrat qui garantissait nos importations en produits pétroliers et pour conséquence l’incapacité de la société d’électricité à honorer ses engagements vis à vis des consommateurs.
Actuellement, la plupart des fidèles accomplissent le witr et la salati lfadjr dans des mosquées privées d’électricité. Tandis que dans la journée, les coupures et délestages impactent négativement la connexion sur Internet.
Chers compatriotes au pays et dans la diaspora ;
C’est sur un tel décor de marasme économique que, politiquement la nation est soumise aux rumeurs et spéculations devenues chroniques, concernant l’état de santé défaillant, pour ne pas dire plus, du dictateur en chef.
En effet, l’état de santé du colonel dictateur est grave et se complique par son obstination de prétendre l’homme fort mais à la fois faible. Il s’oppose donc aux mesures de sa propre prise en charge et laisse la guéguerre s’amplifier dans ses clans qui se disputent le pouvoir et qui se préparent à la succession. Les uns envisagent même d’ignorer royalement leur propre constitution qu’ils ont imposée au pays, malgré le boycott massif de la population. Une guéguerre masquée entre ces clans mais qui se traduit par un conflit en cascade et qui déshonore au sein de la Mairie de Moroni, où ils cherchent à avoir le contrôle de la capitale.
Dans cette même optique, à Anjouan c’est entre l’ignorant et alcoolique Président de l’assemblée nationale et le Gouverneur de l’ile que la confrontation est permanente. Ils s’efforcent pourtant de faire semblant d’être unis derrière le Colonel putschiste qui, lui, ne se préoccupe que de préparer son fils héritier et conseiller privé de son père, à toutes les éventualités.
Une option à laquelle se refuse le Groupe des 10, membres de la Mouvance Présidentielle, mais qui ont pourtant refusé de prendre part au fameux dialogue national, devenu un monologue de la CRC et des individualités espérant obtenir quelques miettes pour exister politiquement.
Toujours est-il que l’échec de ce projet de dialogue visant à préparer et légitimer ses élections de 2024 est si cuisant tel que, la communauté internationale, je cite : « invite les différentes composantes de l’opposition, au sein du Front Commun, à soumettre ses propositions, afin de parvenir à restaurer la stabilité politique indispensable à tout programme de développement et à l’attraction de véritables investissements directs étrangers. » fin de citation.
Il reste donc à parvenir à dépasser les clivages et les égos des prétendants au leadership pour un dernier sursaut pour le rassemblement de toutes les forces et personnalités engagées dans la Résistance pour le salut national, la libération définitive de tous les prisonniers politiques et le rétablissement de l’ordre constitutionnel issu de l’Accord cadre de réconciliation nationale du 17 février 2001.
Encore une fois, je vous présente mes meilleurs voeux pour ce mois sacré de ramadan.
Je vous remercie.
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