Préambule :
Consciente de son engagement citoyen contre la dictature politique aux Comores depuis longtemps , notamment celui engagé amplement depuis le 28 mars 2019 ; Avertie du contexte actuel et de la vivacité enthousiasmante de cette lutte déterminée, la diaspora pose ses conditions pouvant permettre un dialogue inter-comorien. La diaspora souligne et attire particulièrement l’attention des acteurs et actrices qu’elle ne cautionnera pas une énième mascarade de conférence nationale.
En voici ces conditions :
1 : Le dialogue se déroule sous la responsabilité d’un gouvernement d’union nationale de transition, GUNT.
2 : Cette transition doit être dirigée par une dynamique nouvelle de part les hommes et les principes, en incluant une présence de femmes d’un tiers dans sa composition pour le moins.
3 : La libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques et de délit d’opinions , de manifestation ou d’appel à manifestation.
4 : Une justice objective reprendra, naturellement et nécessairement, dès lors que la dictature et son insécurité judiciaire actuelles auront été vaincues.
5 : Le droit constitutionnel de l’égalité des citoyens doit s’appliquer, en ouvrant à la diaspora sa pleine citoyenneté quant aux droits de vote, d’éligibilité et de représentativité, sans condition supplémentaire d’entrave. Il s’agit de tendre à un alignement des droits et devoirs avec les compatriotes résidents.
6 : La nouvelle constitution doit être rédigée par une assemblée constituante, représentant les entités nationales. La diaspora comorienne constitue une entité indépendante des îles et des partis politiques.
7 : Le dialogue doit garantir à chaque île une large autonomie et sa participation effective dans la gestion de la communauté nationale.
Inter Collectif de la Diaspora comorienne
Télécharger le rapport final du Dialogue inter Comorien
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