HaYba CRASH AB AVIATION – Hari Bwana Waziri Bazi Ngu Bazizo AB Aviation
Un Communiqué des Organisations Patronales A Propos de la Suspension de l’Agrément d’AB Aviation.
Si ce communiqué dit vrai, le Ministre doit soit démissionner, soit demander la suppression de l’ANCM et le limogeage de ses dirigeants et leur affectation à la surveillance de la circulation devant la sortie des écoles, de préférence les 2 à la fois.

Depuis le 26 février, ce ministre n’a rien fait, à part- 1) une virée en bateau pour, 2 jours après le crash, pour suivre le « spectacle » de « recherches » de l’épave et des corps, en mer. – 2) la suspension d’AB, pour « fragilité financière » selon le Directeur de cabinet.
Où en est-on des recherches ? Rien. Que sait-on, que fait-on du corps repêché à Moheli ? Que nous en a dit le ministre ? rien. Et les Français promis du Bureau d’Enquête et d’Analyses pour la Sécurité de l’Aviation Civile ? Font-ils le Ramadan ? Attendent-ils l’Aid pour venir ? Et enquêteurs tanzaniens ?
Le pays a perdu 12 citoyen. L’Etat n’a fait aucune enquête pour savoir les conséquences de ces décès pour les familles et si besoin venir en aide auprès des plus pauvres. Il laisse les gens divaguer sur les assurances comme si celles-ci sortaient automatiquement d’un robinet d’eau, préalablement à toute enquête. Cela a pris combien d’années pour la catastrophe du vol Yeménia ? Rappelons que pour la plupart des familles du Yemenia, ce qui leur importait au début était de comprendre l’accident pour faire le deuil. L’argent venait après.
Dans une telle situation, il appartient, en premier lieu à l’état, de s’enquérir des conditions et modalités de paiement d’éventuelles provisions, d’indemnités et des indemnisations des assurances pour informer les victimes de leurs droits et les assister pour les obtenir. Si l’état juge qu’AB ne coopère pas suffisamment, le ministre a tous les pouvoirs pour s’informer auprès des parties concernées : propriétaire de l’avion, compagnie d’assurance, services de navigation, au besoin en demandant l’assistance des organisations internationales et de la Tanzanie. Monopoliser l’attention de l’opinion publique sur la seule gestion d’AB Aviation et faire du transporteur le seul coupable avant toute enquête sérieuse est au mieux de l’acharnement, au pire une forfaiture de l’état. Nous ne présumons rien de la responsabilité d’AB Aviation. Le lendemain du crash, nous avons été une des premières voix à demander que toutes les parties impliqués dans la préparation et la réalisation du vol soient entendues, à commencer par AB.
Les 2 plus grandes banques du pays, la BIC et Eximbank ont rassuré par écrit sur la situation financière d’AB Aviation et affirmé leur disponibilité de l’accompagner dans la reprise des activités. Personne ne contestera que le Directeur de Cabinet du ministre des transports est plus fringant que la totalité des directeurs du secteur bancaire, mais, quand même, à 2 contre 1, les banquiers doivent faire le poids pour l’appréciation financière. Le ministre, n’a apparemment pas été convaincu par les banques. Il a demandé à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANCM) de faire un audit financier. C’est une tâche routinière de l’ACNM dans ses contrôles des compagnies aéronautiques comoriennes. L’audit conclue qu’AB est financièrement viable. Absence de réaction du ministère.
D’où la demande d’audience des organisations patronales, qui se soucient d’une entreprise qui emploie plusieurs dizaines de salariés et que l’immobilisme de l’état peut ensevelir à jamais.
Devant les patrons, le ministre donnera un coup de pied aux derrières de l’état de l’Union des Comores et de l’ANACM.
Ce même ministre qui a chargé l’ANACM, d’auditer AB AVIATION, dira à ses interlocuteurs ébahis, qu’il ne tient pas compte de l’audit l’ANACM étant incompétente.
Selon des témoins, Il a dit pire : que l’ANACM est incompétente et corrompue. Les sages patrons ont jugé bon de laisser s’envoler « corrompue » du communiqué, pour wabakishe pvo hwandzania.
Que faire d’un ministre qui après des mois à son ministère a ignoré que l’administration responsable de la sécurité des citoyens dans les airs et des avions au dessus du territoire, est incompétente et corrompue. Pour le moins, il est incompétent.
Si le ministre est sérieux, demain, il y aura au conseil des ministres à l’ordre du jour du conseil des ministres l’un des points ci-dessous ou les deux : – Révocation de responsables et restructuration de l’administration de l’Aviation Civile. – Démission du ministre des transports pour manque de vigilance dans son ministère. En tant qu’enfant masculin responsable ( Mwana Mme dwhamana) il assume les responsabilités des conséquences tragiques de son sommeil les yeux ouverts ( hasiwuha matso wazi).
HaYba FM la Radio Moronienne du Monde

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