Je fais ici référence aux expériences vécues et aux leçons que j’ai tiré à travers la structure de développement qui est l’Agence nationale pour la promotion des investissements (Anpi).

Conscient que les missions confiées à l’Anpi ne pourront déboucher sur des résultats concrets et durables qu’à condition que le pays améliore fondamentalement l’environnement des affaires, l’Anpi (assurant le secrétariat exécutif du comité des réformes), en collaboration avec la chambre de commerce, le ministère de l’Économie avaient entrepris un vaste chantier de réformes. Plusieurs textes ont été adoptés. Pour autant, ces nouvelles réglementations sont rarement pour ne pas dire rarement appliquées. Je pourrai multiplier les exemples de lois économiques et financières contournées ou non appliquées.
L’impact de ces réformes a été relativement modeste puisqu’en quatre ans (de 2011 à 2015), le pays a gagné 10 points d’indice de facilité de faire des affaires selon le rapport Doing Business. D’après ce même rapport, publié le 31 octobre 2018, notre pays a perdu 10 points en 2 ans.
Triste de constater que le pays continue à perdre la confiance des investisseurs, malgré la chanson de l’Émergence. Le tableau suivant du classement des pays Africains selon l’attractivité pour les investisseurs doit réveiller les consciences des hommes politiques sur l’importance de poursuivre, d’engager rapidement des réformes significatives pour améliorer l’environnement des affaires.
Nul ne doute que ces réformes ne seront possibles que dans un climat transparent et apaisé.
Tout doit être fait pour sauvegarder l’unité nationale, construire un Etat de droit et ainsi assurer un développement harmonieux de notre bel archipel des Comores.
Toihir Daoud (MDAMA)
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