Depuis des semaines, des allers et retours de certains émissaires d’Azali parcourent le pays et plus particulièrement Ngazidja, à la recherche de partenaires pour d’éventuelles consultations, dans le but de préparer un semblant de dialogue entre le régime de fait d’Azali et les organisations de l’opposition nationale.
Est-il besoin de rappeler que de telles tentatives jadis, amorcées, ont toutes échoué, grâce à la perspicacité et la vigilance du Front Commun.
D’autres structures réunies lors des regroupements de Djoiezi I et II ont aussi évolué dans le même sens que le Front Commun et posé des préalables à toute ouverture de discussions avec le régime dictatorial d’Azali.
Azali et son régime font toujours la sourde oreille et ignorent les propositions du Front Commun de l’Opposition, tant de l’intérieur du pays, que de la Diaspora, ainsi que celles de l’Union Africaine, exprimées à travers le communiqué PSC/PR/COM, éléments utiles pour favoriser l’avènement d’un environnement favorable à un dialogue politique national inclusif, notamment les points 5 et 6 ; de ce fait, la tenue d’un dialogue passe par :
La reconnaissance solennelle par Azali de sa propre responsabilité dans le déclenchement et la persistance de cette crise socioéconomique et politique sans précèdent, et en conséquence, la présentation de sa démission ainsi que celle de son gouvernement.
Cette démission entrainera en conséquence
- La libération de tous les prisonniers politiques
- Le retour des exilés politiques avec toutes les garanties requises pour leur sécurité
- La participation de la diaspora à toutes les discussions de sortie de crise
- La participation et l’implication de la communauté internationale afin de garantir le respect des engagements de cette concertation
Le M17 estime qu’il convient dès à présent, de continuer à travailler ensemble pour l’isolement de ce régime à l’agonie, afin de précipiter sa chute et favoriser ainsi la libération de notre pays qui se trouve au bord du précipice.
Les comoriens aspirent à un état de droit, et au retour à l’ordre constitutionnel, pour sauvegarder l’unité et l’intégrité de notre nation, la paix et la cohésion sociale clairement consacrées dans l’accord cadre de Fomboni et la constitution de 2001 issue de cet accord cadre
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