Discours du collectif de Paris, Place de la République. Dimanche 14.11.21 sur le dialogue et la justice
Mes chers Camarades de lutte contre la tyrannie aux Comores ;
Mes chers compatriotes.
En ce jour qui coïncide au dernier dimanche de l’année, nous nous trouvons encore sur cette place de la République, pour manifester à l’occasion de la 144ème manifestation contre la dictature, la culture de l’inculte, et pour le retour à l’état de droit et de la démocratie dans notre cher pays les Comores.
Je vous souhaite tous les biens venus. La nation vous remercie et l’histoire de votre pays témoignera votre persévérance à cette lutte contre la dictature dans votre pays.
Mes chers compatriotes ;
Aujourd’hui, je vais vous parler encore une fois de la nouvelle mode Asoumaniène.
Copiste sans vergogne, son mode comme nous l’avions déjà dit, est de gesticuler des mots qu’il aurait entendu par ses paires, quand il arrive à les prononcer correctement, croyant, comme tout imposteur, de pouvoir berner le peuple comorien, qui le connait pourtant bien qu’il le pense, jusqu’aux dents bien.
Cette schizophrénie lui arrive quand il se donne les drogues durs dans ses mafieuses intensions de vendre la nation et son peuple.
Après la mode Assise, la mode Emergence, il a pensé faire bénéficier à la mode Dialogue un auditoire en créant des réunions sous forme de campagnes de vaccination. Il est vraiment malin que son neveux, l’actuel DG des hydrocarbures qui a réussi à s’ériger en 1er ministre, pendant qu’il n’était que SG à la présidence.
Il est temps de faire grande attention aux promesses dont nous avons l’habitude d’être abreuvé. Non seulement ils ne sont pas stratégiques, mais surtout, ils ne sont pas applicables.
Un Dialogue est synonyme pour les naïfs de dire ce qui ne marche pas. En réalité un dialogue politique respecte le cahier de charge de l’auteur. Or nous sommes toutes et tous conscients des projets.
C’est la récursivité terminale. Le teste d’arrêt s’appelle une dynastie de la famille d’Assoumani. En voici le déroulement de son algorithme :
- Oui il a fait les assises pour lui et sa famille,
- Il a fait le referendum pour lui et ses maitresses,
- Il a fait les présidentielles pour lui et ses enfants,
- Il a fait les législatives pour lui et son neveu,
- Il a fait les municipales pour lui et ses amis,
- Il nome par décret les avocats à sa guise
- Il va faire un dialogue avec ses semblables à la maison du peuple, pendant que l’opposition se trouve dans les prisons !
- Que ça soit un dialogue entre Assoumai et Msaidié ou entre le CRC et le RADHI, ou encore entre lui et les autorités de l’état de fait qu’il préside, il peut s’estimer gagnant d’avance contre le peuple comorien, avec ses 45 décrets à Mitsoudjé seulement. son village natal, Mitsoudjé où, la route nationale qui devrait aller aller de Moroni Mbadjini au Sud de la grande comore, à perdu ses fonds à la porte de Mme Ambari sa femme.
- Il ne faut surtout pas attendre un dialogue au sujet d’un mode développement du pays, tel que le retour de Galawa, des 7 étages promis de l’hopital El-Maarouf, ou du retour de la justice et des institutions devant garantir et protéger un pays démocratique et un état de droit aux Comores.
Pas un dialogue au sujet de Mayotte ou du l’exploitation du pétrole et du gaze dans nos eaux ;
- Il ne faut pas espérer y réfléchir comment payer les dettes qui avoisinent les centaines de milliards.
- Pas de dialogue sur questions qui risqueraient de critiquer son système ou de lui faire perdre son pouvoir au profit du pays) telles que :
- comment gagner la confiance des comoriens,
- Comment reconstruire la cohésion du peuple Comorien,
- Comment prospérer les Comores dans sa zone ;
- Pas un dialogue au sujet des voleurs et des violeurs ou des juges et des procureurs qui libèrent les prisonniers et qui vendent les peines ;
- Pas de dialogue au sujet de la libération de la parole chez les journalistes ou de sa prononciation comme il faut quand on ait président même de fait.
Cher compatriotes ; ne nous trompons pas de dialogue.
Les sujets qui nous intéressent au bord de la détresse où nous nous trouvons s’articulent sur notre existence, notre liberté, ou notre régime gouvernemental : les Comores est une république ou une monarchie ?
Ce n’est pas parce que Assoumani, comme certains Américains, arrive à parler correctement le comorien, ou parce qu’il porte aussi des vêtements à la Comorienne, qu’il est comorien.
Mes chers compatriotes :
Pendant que notre pays continu son immersion vers le KO, Assoumani croit encore gagner avec sa carte magique qui lui permet de manipuler et corrompre les uns, menacer, raquetter ou tuer les autres, pendant des périodes qu’il nomme : Assises, Emergence, ou Dialogue.
Aujourd’hui il s’invite inopportunément dans les mousquets pour s’imposer imam, espérant créer la zizanie chez les uns, déchirer les familles ou profiter pour que ses milices tuent de sang froid, les populations villageoises.
Non content que le poisson n’a pas mordu hier à Unkazi, il se précipite à Anjouan pour agir lui-même cette fois ci, en bousculant volontairement des personnalités qu’il a lui-même nommé. Et il voudra que nous respections ces gens.
Ne nous laissons pas impressionner par un dialogue sans souffle, qui serait encore une fois responsable d’une situation similaire à l’exposant N vers 2030.
Nous les attendons tous, mes chers amis, le grand jour à la croisé de chemin ; pour leur jeter à l’enfer de leur mesquinerie et les traduire devant l’histoire de ce pays pour que les petits hommes se mesurent à l’unité des grands.
Je vous remercie.
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