Discours du collectif de Paris, Place de la République. Dimanche 02.01.22 sur le dialogue inter comorien.
Mes chers Camarades de lutte contre la tyrannie aux Comores ;
Mes chers compatriotes.
En ce jour qui coïncide le premier dimanche de l’année, nous nous trouvons encore sur cette place de la République, pour manifester à l’occasion de la 145ème manifestation contre la dictature, la culture de l’inculte, et pour le retour à l’état de droit et de la démocratie dans notre cher pays les Comores.
Je vous souhaite tous les biens venus. La nation vous remercie et l’histoire de votre pays témoignera votre persévérance à cette lutte contre la dictature dans votre pays.
Mes chers compatriotes ;
Aujourd’hui, je vais vous parler encore une fois de la nouvelle mode Asoumaniène.
Copiste sans vergogne, son mode comme nous l’avions déjà dit, est de gesticuler des mots qu’il aurait entendu par ses paires, quand il arrive à les prononcer correctement, croyant, comme tout imposteur, de pouvoir berner le peuple comorien, qui le connait pourtant mieux jusqu’aux dents, qu’il le pense.
Cette schizophrénie lui arrive souvent, quand il se donne les drogues dures dans ses mafieuses intensions de vendre la nation et son peuple.
Après la mode Assise, la mode Emergence, il a pensé faire bénéficier un auditoire à sa 3em mode, « la mode Dialogue », en créant des réunions sous forme de campagnes de vaccination. Il est vraiment malin que son neveux, l’actuel DG des hydrocarbures qui a réussi à s’ériger en 1er ministre, pendant qu’il n’était que SG à la présidence.
Il est temps de faire grande attention aux promesses dont nous avons l’habitude d’être abreuvé. Non seulement ils ne sont pas stratégiques, mais surtout, ils ne sont pas applicables.
Un Dialogue est synonyme pour les naïfs de dire ce qui ne marche pas. En réalité un dialogue politique respecte le cahier de charge de l’auteur. Or nous sommes toutes et tous conscients des projets.
Ces assises bis sous le nom de dialogue, n’est qu’un leurre qui n’a pour objet que de renforcer la dictature, légitimer sa notoriété pourtant illégitime et piéger et détourner l’attention sur la priorité qui est de déchafauder les prémisses de la dictature et tout système de répression et de népotisme.
C’est un teste de l’enracinement de la dynastie de la famille d’Assoumani Azali. En voici le déroulement de son algorithme :
- Oui il a fait les assises uniquement pour lui, ses amis et sa famille ?
- Qui a fait le referendum pour lui et ses enfants ?
- Qui a fait les présidentielles pour lui et son neveu ?
- Qui a fait les législatives pour lui et ses maitresses ?
- Qui a fait les municipalités pour lui et disciples?
- Qui forme des avocats par décret à sa guise pour sa défense?
- Quel est le sens de ce dialogue exclusive et monocolore entre le régime et les siens, pendant que les responsables de l’opposition se croupies dans les prisons !
Que ça soit un dialogue entre Assoumai et Msaidié ou entre le CRC et le RADHI, ou encore entre lui et ses disciples de l’état de fait qu’il préside, il peut s’estimer gagnant d’avance contre le peuple comorien, avec ses 45 décrets à Mitsoudjé seulement, son village natal, Mitsoudjé où, la route nationale qui devrait aller de Moroni à Mbadjini au Sud de la grande Comores, à perdu ses fonds à la porte de Mme Ambari sa femme.
Mes chers compatriotes !
Il ne faut surtout pas s’attendre à un dialogue au sujet d’un mode développement du pays, tel que le retour de Galawa, des 5 étages promis à l’hôpital El-Maarouf et qui a perdu déjà quelques étages avant qu’il soit construit . Ou du retour de la justice et des institutions devant garantir et protéger un pays démocratique et un état de droit dans un pays . Pas un dialogue au sujet de Mayotte ou de l’exploitation des richesses sous nos eaux . Il ne faut pas espérer y réfléchir comment payer les dettes de l’Etat qui se sont multipliés sous son règne et avoisinent les centaines de milliards. Pas de dialogue sur des questions qui risquent de critiquer son système ou de lui faire perdre son pouvoir au profit du pays, telles que :
- comment gagner la confiance des comoriens ?
- Comment reconstruire la cohésion du peuple ?,
- Comment prospérer les Comores dans sa zone ?
- Comment faire retourner l’hôpital El-Maarouf au Comores et la sortir de la Tanzani ?
Comment se fait il que la France est le seul pays au monde qui ne reconnait pas les diplômes des sortants des composantes de notre Université tels que de l’Ecole de Médecine et de Santé Publique, école pourtant appuyer et suivie par le Projet d’Appuie au Secteur Santé au Comores (PASCO), financé par la caisse française de développement ?
- Pas un dialogue au sujet des voleurs, des violeurs ou des juges et des procureurs qui libèrent les prisonniers et qui vendent les peines ;
- Pas de dialogue au sujet de la libération de la parole chez les journalistes ou de sa bonne prononciation même quand on ai président de fait .
Cher compatriotes ; ne nous trompons pas de dialogue.
Le dialogue qui nous intéresserait au bord de la détresse où nous nous trouvons serait sur notre existence, notre liberté, ou la définition de notre régime gouvernemental : les Comores est une république ou une monarchie ?
Mes chers compatriotes :
Pendant que notre pays continu son immersion vers le KO, Assoumani croit encore gagner avec sa carte magique qui consiste à manipuler et corrompre les uns, menacer, traquer ou tuer les autres, pendant des périodes qu’il nomme : Assises, Emergence, ou Dialogue.
Aujourd’hui, il s’invite inopportunément dans les mousquets pour s’imposer imam, espérant créer la zizanie chez les uns, déchirer les familles ou profiter pour que ses milices tuent de sang froid, les populations villageoises.
Non content que le poisson n’a pas mordu à Unkazi, il se précipite à Anjouan pour agir lui-même, cette fois ci, en bousculant volontairement des personnalités qu’il a lui-même nommé. Et il voudra que le peuple respecte ces gens.
Ne nous laissons pas impressionner par un dialogue sans souffle, qui serait encore une fois responsable d’une situation similaire à l’exposant N vers 2030. Nous les attendons tous, mes chers amis, le grand jour à la croisé de chemin, pour leur jeter à l’enfer de leur mesquinerie et les traduire devant l’histoire de ce pays pour que les petits hommes se mesurent à l’unité des grands.
Je vous remercie.
Madame Tahamida Ahamada
Télécharger le rapport final du Dialogue inter Comorien
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