LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ( La RDC) EST MISE EN DANGER PAR L’ACCORD CONCLU ENTRE PAUL KAGAME ET LE PRÉSIDENT DES COMORES, AZALI ASSOUMANI, CANDIDAT A LA PRESIDENCE DE L’UNION AFRICAINE
2023/2024
Décidément , Paul Kagame ne rate pas la moindre opportunité qui s’offre à lui pour tenir sa promesse de détruire la République Démocratique du Congo ( la RFC ) , d’humilier le peuple congolais et d’empêcher la réélection de notre Président TSHISEKEDI .

Le déplacement à Moroni ( Comores), à quelques jours de la désignation du prochain président de l’Union africaine, d’une importante délégation Rwandaise de Haut niveau , conduite par le Ministre Rwandais des affaires étrangères , interpelle tous les observateurs africains et j’ose espérer que les autorités congolaises ont des informations précises sur l’objet réel et dissimulé de cette première visite officielle des autorités Rwandaises dans ce pays et conscientes de la portée des accords conclus entre ces deux pays contre la sécurité et la souveraineté du Congo.
Le Rwanda s’est engagé publiquement à soutenir la candidature à la présidence de l’Union Africaine du dictateur sanguinaire comorien Azali Assoumani, dont la légitimité est remise en cause par des organisations politiques et de la société civile africaine . En contre partie , le colonel Azali Assoumani ne prendra pas position contre le Rwanda et ne condamnera pas les exactions et les crimes commis à l’Est de la République Démocratique du Congo par ce pays . Plus inquiétant pour notre président , si , par extraordinaire, le colonel AZALI ASSOUMANI , devenait Président de l’Union africaine , Kagame profitera des origines Rwandaises du Président Comorien pour empêcher la réélection du président congolais.
L’attitude de ces deux dirigeants est préoccupante et doit interpeller les chefs d’État membres de l’Union africaine notamment ceux d’Afrique de l’Est. Le tour de la présidence de l’Union Africaine revient à notre région , elle doit donc être servie à résoudre pacifiquement les différends et les graves conflits qui opposent nos pays . Les mises en gardes , suivies des recours judiciaires et politiques contre la candidature du colonel AZALI ASSOUMANI semblent relever l’incapacité de ce dernier à incarner le Leadership nécessaire pour relever les défis sécuritaires et démocratiques auxquels nos pays sont confrontés.
La candidature du colonel Azali Assoumani ,actuel chef d’état non constitutionnel de l’union des Comores est celle du Paul Kagame qui a déclaré la guerre au peuple congolais .
Notre peuple , les forces vives congolaises devons nous associer au peuple comorien qui conteste la légitimité de la candidature du colonel Azali Assoumani et mener campagne contre son élection à la présidence de l’Union Africaine.
Notre continent entend s’inscrire dans une dynamique respectueuse de l’État de droit , de la démocratie et de la charte de l’union africaine qui prône la paix et la solidarité entre tous les peuples d’Afrique et non la haine
Élire le colonel AZALI ASSOUMANI à la tête de l’Union Africaine discréditerait davantage les institutions africaines , les chefs d’États africains mais aussi toutes les Institutions internationales et les partenaires internationaux de l’Afrique
Son élection serait reconnaître et légitimer des pratiques criminelles des régimes politiques et favoriser l’impunité des crimes et d’autres faits graves qui compromettent le développement économique de l’Afrique
En effet , le colonel Azali Assoumani , arrivé au pouvoir suite à un coup d’état , fait de la corruption, détournements des fonds publics, des aides internationales, des assassinats, des arrestations et des détentions arbitraires de ses opposants son mode de gouvernance politique.
D’ailleurs, le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture aux Comores, dans son rapport du mois de Mars 2020, indique que le colonel AZALI ASSOUMANI bafoue en permanence les valeurs, notamment, les libertés individuelles et publiques (interdiction de manifester, suppression de la liberté d’expression et de la presse, censure et arrestations des journalistes, non respect des libertés publiques politiques exil forcé, placement en résidence surveillée et emprisonnement sans motif légal de ses opposants, suppression de LA COUR CONSTITUTIONNELLE, SUBORDINATION DES POUVOIRS LÉGISLATIFS ET JUDICIAIRES AU POUVOIR EXÉCUTIF et instrumentalisation de ceux-ci à des fins politiques)
– RAPPORTS DU DÉPARTEMENT D’ETAT DES USA SUR LES DROITS DE L’HOMME AUX COMORES
Le Département d’État des USA sur les Droits de l’homme aux Comores fait état du manque de liberté individuelle et politique aux Comores.
Le rapport pour 2021, conclut à l’absence de perspective d’une alternance démocratique et libre aux Comores
Kinshasa , 19 janvier 2023
S.L , enseignant




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