
Dans une intervention au journal gouvernemental, l’ancien ambassadeur Ali Mlahaili trahit son énième soutien au pouvoir en place en reprochant aux « personnalités ayant assumé des hautes responsabilités », de ne pas agir comme lui.
NON, Mr Ali Mlahaili, nous ne pouvons pas soutenir un pouvoir qui, pour s’éterniser, s’est autorisé un coup d’état institutionnel (suppression de la Cour Constitutionnelle ) pour perpétrer un coup d’état électoral.
NON, Mr Ali Mlahaili, nous ne pouvons pas soutenir un pouvoir qui fusille froidement des militaires dans le camp militaire ainsi que des civils innocents dans leurs cités.
NON, M. Ali Mlahaili, nous ne pouvons pas soutenir un pouvoir qui séquestre ses opposants, les force à l’exil en les accusant sans preuve ni jugement de tout et de rien.
NON, M.Ali Mlahaili, nous ne pouvons accepter le terrorisme d’Etat instauré depuis plus d’un an à Anjouan et que le pouvoir amplifie en recrutant des milices…
Il faut être sans principe ni conviction, pour trouver populaire, démocratique et républicain, ces actes inconstitutionnels, illégaux, et criminels.
Nous autres, de même que tous les Comoriens épris de paix et de justice, les condamnons, les dénonçons car ils menacent l’unité nationale, la stabilité politique et la bonne gouvernance. .
L’ordre constitutionnel a été rompu depuis la suppression par décret de la Cour Constitutionnelle. Nous exigeons son rétablissement.
C’est ce retour de l’ordre constitutionnel qui octroie à l’île d’Anjouan son 2e tour de la Tournante en 2021 et à Moheli en 2026.
Cela, vous le savez très bien, M. l’ambassadeur.
Il aurait donc mieux valu persévérer dans le silence … partisan !
Mais peut-être que ce que vous appelez « démocratie » ne vous l’a plus autorisé …
Mohamed Chaher,
ancien Ministre
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