Ali Abdou-Salam nous a quitté, Toutes nos condoléances !

Nous venons de perdre un frère et un camarade de lutte, a la fois honnête, intègre, mais aussi discipliné. Il a consenti beaucoup de sacrifice pour le mouvement révolutionnaire des Comores, d’abord au sein du Msomo wa Nyumeni.
Ali Abdou-salam, a ensuite, naturellement participé à la création du Front Démocratique, parti auquel il a donné le meilleur de lui-même.

Lors d’un mouvement de grève dont il fut l’un des animateurs, il a été durement sanctionnée par le Lycée Saïd Mohamed Cheikh, par une exclusion définitive du parcours scolaire. Il dit poursuivre ses études par un enseignement à distance.

Ali Abdou-salam faisait partie des l’equi de jeunes militants qui s’occupaient de la presse clandestine du mouvement révolutionnaire. Avec, les camarades Abdallah Nouroudine , Said Chaehoi Soilihi et Abam, avec l’appui technique de Soefo Aboudou , dirigeant du FD de la première heure.

L’imprimerie révolutionnaire longtemps recherché sans succès, par la police politique du régime des mercenaires, était sous sa garde dans un endroit spécialement aménagé au domicile familial.

Voici quelques exemples de feuilles de propagande de l’époque imprimé sous sa responsabilité :

• Sauti ya Umati ( national)
• Trarwa Usiku ( Mitsamihuli)
• Bandakome ( Bambao)
• Daria ( Hamahamet)
• Le journal du FD Ushe
• Holambe

Le journal interne du MCMLC (Mouvement Communiste Marxiste-léniniste des Comores) dénommé Nkondro Mbeli fut confectionné aussi grâce aussi à son esprit d’engagement conséquent au même endroit.

Ali Abdou-salam complètement impliqué dans le processus révolutionnaire en forte croissance dans les années 80, mis à disposition un terrain familial où on allait construire un abri pour la logistique de propagande du mouvement révolutionnaire et patriotique.
Si vous lu un jour un des papiers évoqué ci-dessus rendez grâce à ce grand militant qui vient de nous quitter.

Je dois absolument évoquer deux éléments importants de sa vie :

• employé à la BIC, il fut licencié pour appartenance à un mouvement révolutionnaire, faisant de cet acte la deuxième repession à son encontre, outre son exclusion du Lycée Saïd Mohamed Cheikh pour fait de grève.
• il a été un homme extrêmement pieux et modeste, qui savait malgré la férocité de la vie, encaisser les coups.

On le voit ici chevelu, participer à des réunions de direction du Msomo wa Nyumeni; sur une autre photo il est au milieu des militants assis, peut-être pendant un séminaire de formation idéologique et enfin, debout, entrain de prendre la parole, une fiche de note à sa main.

C’était un homme humble, avec qui j’avais un réel plaisir d’échanger à chaque fois qu’on se revoyait.

Mes condoléances à sa famille, à la ville de Moroni et à tous ceux qui ont partagé son engagement révolutionnaire pour le pays et le peuple des Comores.
Il a aimé et servi les habitants des quatre îles de la façon la plus merveilleuse : le vrai patriotisme qui se soucie d’abord du sort et du bien-être des gens.
Il laisse à la postérité, une femme qui l’a toujours soutenu dans le bonheur comme dans la difficultés et trois enfants en âge adulte, tous en poursuite des études supérieures.

Adieu Camarade !